Laurent Gbagbo n`a plus que quelques heures pour quitter le pouvoir de manière pacifique en Côte d`Ivoire, a déclaré mercredi Guillaume Soro, chef du gouvernement formé par Alassane Ouattara.
"L`heure n`est plus au dialogue ni au cessez-le-feu. (...) Il faut (que Laurent Gbagbo) parte du pouvoir. Il a encore quelques heures pour quitter le pouvoir pacifiquement. Quelques heures. Il n`y a plus de porte possible à la négociation", a dit Guillaume Soro sur les ondes de RFI.
Guillaume Soro était le chef des rebelles lors de la guerre civile qui a abouti en 2003 à une partition de fait de la Côte d`Ivoire.
Ces combattants, qui contrôlent le nord du pays et soutiennent Alassane Ouattara, ont lancé une offensive en direction du Sud et se sont emparés mercredi de Yamoussoukro, la capitale administrative du pays.
Guillaume Soro a affirmé que ces combattants, qui se sont déjà emparés de plusieurs autres villes, ne rencontraient aucune résistance mais uniquement des "ralliements".
"Nos différents appels aux policiers, aux gendarmes et aux militaires dignes de ce nom ont été entendus. Chaque fois que nous progressons dans les villes, les ralliements se comptent en centaines", a-t-il assuré.
"La récréation est terminée, l`amusement c`est fini, maintenant il faut que les choses sérieuses commencent et c`est le départ de Gbagbo", a-t-il ajouté.
Conforté à son poste par un Conseil constitutionnel dominé par des fidèles, Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de l`élection présidentielle par une commission électorale ivoirienne dont les résultats ont été certifiés par les Nations unies.
"L`heure n`est plus au dialogue ni au cessez-le-feu. (...) Il faut (que Laurent Gbagbo) parte du pouvoir. Il a encore quelques heures pour quitter le pouvoir pacifiquement. Quelques heures. Il n`y a plus de porte possible à la négociation", a dit Guillaume Soro sur les ondes de RFI.
Guillaume Soro était le chef des rebelles lors de la guerre civile qui a abouti en 2003 à une partition de fait de la Côte d`Ivoire.
Ces combattants, qui contrôlent le nord du pays et soutiennent Alassane Ouattara, ont lancé une offensive en direction du Sud et se sont emparés mercredi de Yamoussoukro, la capitale administrative du pays.
Guillaume Soro a affirmé que ces combattants, qui se sont déjà emparés de plusieurs autres villes, ne rencontraient aucune résistance mais uniquement des "ralliements".
"Nos différents appels aux policiers, aux gendarmes et aux militaires dignes de ce nom ont été entendus. Chaque fois que nous progressons dans les villes, les ralliements se comptent en centaines", a-t-il assuré.
"La récréation est terminée, l`amusement c`est fini, maintenant il faut que les choses sérieuses commencent et c`est le départ de Gbagbo", a-t-il ajouté.
Conforté à son poste par un Conseil constitutionnel dominé par des fidèles, Laurent Gbagbo refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, déclaré vainqueur du second tour de l`élection présidentielle par une commission électorale ivoirienne dont les résultats ont été certifiés par les Nations unies.