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Politique Publié le lundi 4 avril 2011 | AFP

Un responsable de l`ONU pour les droits de l`homme à Abidjan

© AFP
Ivan Simonovic
L’assistant du Secrétaire général de l’ONU chargé des droits de l’homme, Ivan Simonovic
Le Secrétaire général adjoint de l`ONU chargé
des droits de l`homme, Ivan Simonovic, est à Abidjan pour "évaluer la
situation générale" après le massacre dans l`ouest de la Côte d`Ivoire de
plusieurs centaines de personnes, a indiqué lundi la mission onusienne à
Abidjan.
A son arrivée dimanche, il "a exprimé sa vive préoccupation par rapport à
la détérioration de la situation des droits de l`homme entachée de massacres à
l`Ouest et de nombreuses exactions contre les populations civiles", selon un
communiqué de la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci).
"Lors de son séjour, M. Simonovic rencontrera les autorités, les dirigeants
politiques et la société civile du pays. Il s`entretiendra également avec la
communauté humanitaire, les agences des Nations unies et le corps
diplomatique. Il envisage également d`effectuer des visites de terrain", a
ajouté le communiqué.
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise mardi 29
mars par les combattants d`Alassane Ouattara de Duékoué, important carrefour
de l`Ouest ivoirien, s`est accompagnée de massacres à grande échelle, les
bilans allant de 330 tués à un millier de "morts ou disparus".
Le CICR évoque "au moins 800 morts" pour la seule journée du 29 mars,
parlant de "violences intercommunautaires", et l`ONG catholique Caritas fait
état d`"un millier de morts ou disparus" entre les 27 et 29 mars.
Si le bilan provisoire de l`Onuci est pour l`instant de 330 morts (entre
les 28 et 30 mars), c`est la seule organisation à désigner des coupables.
Selon l`Onuci, "la plupart" des 330 morts de Duékoué ont été tués par des
combattants de M. Ouattara, président reconnu par la communauté
internationale, les autres l`ayant été essentiellement par des miliciens et
mercenaires libériens pro-Gbagbo.
Le camp Ouattara a vivement contesté ces "allégations", affirmant que tous
les tués étaient des "miliciens" et non des "civils".
Les Forces républicaines de M. Ouattara ont annoncé dimanche avoir "compté"
152 corps à Duékoué et non des centaines.
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