TUNIS, La Côte d`Ivoire est sous sanction de la Banque
Africaine de développement (BAD) depuis janvier pour défaut de remboursement
de ses dettes, a révélé lundi à l`AFP son président Donald Kaberuka.
"Le pays est tombé sous sanctions depuis janvier parce qu`il ne remboursait
pas ses dettes à la BAD, autour de 25 millions d`euros", a précisé le
président de la banque dans un entretien avec l`AFP.
"Ce sont des sanctions techniques, pas politiques. Nos relations
opérationnelles avec la Côte d`Ivoire sont aujourd`hui inexistantes", a-t-il
précisé.
Le président de la BAD a ajouté qu`il y a deux ans, la Côte d`Ivoire devait
environ 230 millions d`euros à la BAD. "Nous avions à l`époque travaillé avec
la Banque de France et nos partenaires sur les arriérés de la CI, nous les
avions apurés", a-t-il expliqué.
La BAD n`avait jamais annoncé publiquement ces sanctions. Début décembre,
elle s`était contentée dans un communiqué commun avec la Banque mondiale (BM)
diffusé à Washington de dire qu`elle s`interrogeait sur l`opportunité de
continuer à aider la Côte d`Ivoire face à la crise politique dans laquelle le
pays s`enfonçait depuis l`élections présidentielle de novembre.
M. Kaberuka a par ailleurs indiqué qu`environ 80 personnes travaillant pour
la BAD à Abidjan, siège historique de la banque, avaient été évacuées et que
les travaux de réhabilitation du siège qui avaient commencé "ont été
suspendus".
"Ce qui se passe est tragique pour ce pays, pour son peuple, et la région
ouest-africaine. C`était le moteur de cette région. Les élections (du 28
novembre) étaient censées clore une décennie de crise. Ce problème n`a que
trop duré", a-t-il commenté pratiquement au moment où le président sortant
Laurent Gbagbo était capturé par les forces de son rival Alassane Ouattara.
Africaine de développement (BAD) depuis janvier pour défaut de remboursement
de ses dettes, a révélé lundi à l`AFP son président Donald Kaberuka.
"Le pays est tombé sous sanctions depuis janvier parce qu`il ne remboursait
pas ses dettes à la BAD, autour de 25 millions d`euros", a précisé le
président de la banque dans un entretien avec l`AFP.
"Ce sont des sanctions techniques, pas politiques. Nos relations
opérationnelles avec la Côte d`Ivoire sont aujourd`hui inexistantes", a-t-il
précisé.
Le président de la BAD a ajouté qu`il y a deux ans, la Côte d`Ivoire devait
environ 230 millions d`euros à la BAD. "Nous avions à l`époque travaillé avec
la Banque de France et nos partenaires sur les arriérés de la CI, nous les
avions apurés", a-t-il expliqué.
La BAD n`avait jamais annoncé publiquement ces sanctions. Début décembre,
elle s`était contentée dans un communiqué commun avec la Banque mondiale (BM)
diffusé à Washington de dire qu`elle s`interrogeait sur l`opportunité de
continuer à aider la Côte d`Ivoire face à la crise politique dans laquelle le
pays s`enfonçait depuis l`élections présidentielle de novembre.
M. Kaberuka a par ailleurs indiqué qu`environ 80 personnes travaillant pour
la BAD à Abidjan, siège historique de la banque, avaient été évacuées et que
les travaux de réhabilitation du siège qui avaient commencé "ont été
suspendus".
"Ce qui se passe est tragique pour ce pays, pour son peuple, et la région
ouest-africaine. C`était le moteur de cette région. Les élections (du 28
novembre) étaient censées clore une décennie de crise. Ce problème n`a que
trop duré", a-t-il commenté pratiquement au moment où le président sortant
Laurent Gbagbo était capturé par les forces de son rival Alassane Ouattara.
