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Politique Publié le mercredi 13 avril 2011 | AFP

Côte d`Ivoire : la France réaffirme qu`elle n`est "pas allée au delà" de son mandat

© AFP Par KS
Crise post-électorale: patrouille de la Force Licorne dans les rues d`Abidjan
Mardi 1er mars 2011. Abidjan. Boulevard Giscard d`Estaing
PARIS - Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a réaffirmé mercredi que les forces françaises n`étaient "pas allées au-delà du mandat" de l`Onu en Côte d`Ivoire, en affirmant de façon formelle que l`ancien président Laurent Gbagbo s`était "rendu à des Ivoiriens".
"Nous ne sommes pas allés au-delà du mandat, nous sommes intervenus dans le
cadre du mandat et sur des demandes express" du secrétaire général des
Nations-Unies, Ban Ki-moon, a-t-il déclaré devant les députés.
Le ministre a affirmé que "dans la résidence présidentielle où la reddition
de Laurent Gbagbo a été reçue, il n`y avait pas un soldat français" et s`est
dit "absolument formel, Laurent Gbagbo s`est rendu à des Ivoiriens".
"Nous ne sommes pas un pays isolé de va-t-en-guerre qui décrète le bien et
le mal. Nous sommes un partenaire des Nations-Unies", a-t-il dit en réponse
aux critiques de députés de l`opposition mettant en doute la version
officielle d`une non participation des forces françaises à l`arrestation de
Laurent Gbagbo, lundi à Abidjan.
Evoquant la normalisation dans le pays, Gérard Longuet a indiqué que "des
patrouilles de gendarmerie ivoiriennes et françaises vont circuler dans
Abidjan pour montrer qu`il y a un état de droit qui se met en place", après
l`accession au pouvoir du nouveau président, Alassane Ouattara.
Les forces de sécurité ivoiriennes "se mettent en place", a-t-il noté,
évoquant le ralliement au nouveau pouvoir de responsables de l`armée, de la
police et de la gendarmerie ivoirienne.
M. Longuet a souligné qu`"il appartient aux autorités ivoiriennes de saisir
la Cour pénale internationale" sur les violences dans le pays, en rappelant
qu`"une commission d`enquête internationale a été mise en place par le Conseil
des droits de l`homme" de l`ONU et qu`"il y aura une enquête internationale".
Interrogé sur la présence d`armes lourdes aux mains des pro-Gbagbo lors de
l`assaut final, il a indiqué que "les deux derniers blindés de la résidence où
demeurait M. Gbagbo étaient équipés de canons de 20 mm". "Sur les sept
premiers pick-up des FRCI (les forces de Ouattara) qui sont rentrés dans la
résidence par la brèche ouverte, cinq ont été entièrement détruits par les
tirs de ces canons de 20 mm", a-t-il précisé.
S`agissant des forces françaises en Côte d`Ivoire, il a affirmé que "la
vocation de Licorne n`est pas d`assurer la sécurité ni à Abidjan, ni en Côte
d`Ivoire".
Le ministre a rappelé que le mandat de la force de l`Onu en Côte d`Ivoire
(Onuci), forte d`environ 10.000 hommes, arrivait à échéance en juin,
indiquant que son mandat devrait être renouvelé par les Nations-Unies.
L`avenir de Licorne, dont les effectifs devraient revenir dans un premier
temps de 1.700 à 980, dépendra des décisions concernant l`Onuci. "Sur Licorne,
rien avant juin, mais vraisemblablement à partir de juin un programme qui
tiendra compte du projet des Nations-Unies", a-t-il déclaré.
"Nous n`avons pas vocation à être les gendarmes et les policiers de la Côte
d`Ivoire", a-t-il répété.
Au député UMP Jacques Myard, qui a souhaité une commission d`enquête
parlementaire sur les soutiens, notamment au PS, dont a bénéficié en France le
régime de Laurent Gbagbo, il a déclaré : "C`est la spécificité de notre pays.
Nous avions les derniers communistes, on a les derniers Gbagbistes".
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