FREETOWN, Les évènements en Côte d'Ivoire qui ont
conduit à l'arrestation lundi du l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo
illustrent "la necéssité de soutenir la démocratie" en Afrique de l'ouest, a
déclaré mercredi le ministre sierra-léonais de l'Information.
"La Sierra-Leone a un intérêt dans les derniers développements en Côte
d'Ivoire parce que les deux pays sont membres de l'Union du fleuve Mano et de
la Cédéao", la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest, a
indiqué Ibrahima Ben Kargbo, également porte-parole du gouvernement.
Outre la Sierra-Léone et la Côte d'Ivoire, l'Union du fleuve Mano comprend
le Liberia et la Guinée. La Cédéao est quant à elle formée de quinze Etats.
Le président sierra-léonais, Ernest Koroma, était "consterné" d'apprendre
que "les choses en soient arrivées à ce point pour que M. Gbagbo quitte" le
pouvoir, a affirmé M. Ben Kargbo.
M. Gbagbo a été arrêté lundi à Abidjan après avoir refusé pendant quatre
mois de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattra à l'élection présidentielle
du 28 novembre. Il a été arrêté par les forces pro-Ouattara, avec le soutien
décisif des troupes de l'Onu et de la force française Licorne.
"Il est urgent de restaurer la crédibilité des institutions ivoiriennes.
Nous espérons que le président Alassane Ouattara sera magnanime dans sa
victoire et que la communauté internationale travaillera de manière assidue à
un retour rapide de la paix, parce que nous ne voulons pas que la situation
dégénère en conflit civil ou se répande dans les pays voisins", a dit le
porte-parole.
Evoquant les Sierra-Léonais bloqués à la frontière entre le Liberia et la
Côte d'Ivoire, il a indiqué, sans en préciser de nombre: "les responsables de
notre ambassade au Liberia les contrôlent et ceux qui ont la nationalité
sierra-léonaise seront rapatriés sous les auspices de l'Organisation
internationale des migrations (OIM)".
conduit à l'arrestation lundi du l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo
illustrent "la necéssité de soutenir la démocratie" en Afrique de l'ouest, a
déclaré mercredi le ministre sierra-léonais de l'Information.
"La Sierra-Leone a un intérêt dans les derniers développements en Côte
d'Ivoire parce que les deux pays sont membres de l'Union du fleuve Mano et de
la Cédéao", la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest, a
indiqué Ibrahima Ben Kargbo, également porte-parole du gouvernement.
Outre la Sierra-Léone et la Côte d'Ivoire, l'Union du fleuve Mano comprend
le Liberia et la Guinée. La Cédéao est quant à elle formée de quinze Etats.
Le président sierra-léonais, Ernest Koroma, était "consterné" d'apprendre
que "les choses en soient arrivées à ce point pour que M. Gbagbo quitte" le
pouvoir, a affirmé M. Ben Kargbo.
M. Gbagbo a été arrêté lundi à Abidjan après avoir refusé pendant quatre
mois de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattra à l'élection présidentielle
du 28 novembre. Il a été arrêté par les forces pro-Ouattara, avec le soutien
décisif des troupes de l'Onu et de la force française Licorne.
"Il est urgent de restaurer la crédibilité des institutions ivoiriennes.
Nous espérons que le président Alassane Ouattara sera magnanime dans sa
victoire et que la communauté internationale travaillera de manière assidue à
un retour rapide de la paix, parce que nous ne voulons pas que la situation
dégénère en conflit civil ou se répande dans les pays voisins", a dit le
porte-parole.
Evoquant les Sierra-Léonais bloqués à la frontière entre le Liberia et la
Côte d'Ivoire, il a indiqué, sans en préciser de nombre: "les responsables de
notre ambassade au Liberia les contrôlent et ceux qui ont la nationalité
sierra-léonaise seront rapatriés sous les auspices de l'Organisation
internationale des migrations (OIM)".
