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Politique Publié le mercredi 13 avril 2011 | AFP

La Côte d`Ivoire toujours "dangeureuse" selon l`ONU

© AFP Par DR
Crise post-électorale: après les combats, Abidjan renaît à la vie
NEW YORK (Nations unies), La Côte d`Ivoire est encore un pays "dangereux" en dépit de l`arrestation de l`ancien président Laurent Gbagbo et les Ivoiriens "extrêmement traumatisés" ont besoin d`une vaste opération humanitaire, ont affirmé mercredi des hauts responsables de l`ONU.

"Il y a toujours des combats et des pillages. C`est encore dangereux", a
déclaré Alain Le Roy, le responsable des opérations de maintien de la paix à
l`ONU en marge d`une réunion du Conseil de sécurité sur la Côte d`Ivoire.
"Les gens des deux camps (Gbagbo et Ouattara, ndlr) sont armés. Voici
pourquoi il est important que nous puissions continuer les patrouilles (des
forces de l`Onu, Onuci)", a-t-il dit. "Nous avons demandé à la police de M.
Ouattara et aux gendarmes de patrouiller autant que possible".
Dans une déclaration, le Conseil de sécurité "encourage le Président
Ouattara à former un gouvernement inclusif avec une large assise".
"Les membres du Conseil de sécurité exhortent tous les Ivoiriens à
s`abstenir de toute mesure de représailles, de vengeance et de provocation, à
exercer la plus grande retenue et à travailler ensemble pour promouvoir la
réconciliation nationale et rétablir une paix durable par le dialogue et la
consultation", ajoute la déclaration.
L`émissaire des Nations unies en Côte d`Ivoire Choi Young-jin a expliqué
depuis Abidjan au quinze membres du Conseil de sécurité que la priorité de
l`ONU était maintenant de rétablir la sécurité et la réconciliation nationale.
"Les gens sont extrêmement traumatisés", a déclaré Valerie Amos, la chef du
bureau de la coordination des affaires humanitaires. "Ils ont été témoins de
violences terribles et beaucoup ont été des cibles directes".
Le dernier bilan de l`ONU faisait état mardi d`au moins 900 morts confirmés
dans le pays depuis décembre 2010, dont la moitié dans la capitale économique
Abidjan.
"Beaucoup de familles à Abidjan sont enfermées chez elles sans nourriture:
elles ont trop peur des milices et des combats pour sortir", a-t-elle précisé.
"Des quartiers entiers n`ont plus ni eau ni électricité depuis des
semaines, augmentant le risque d`une épidémie de choléra déjà présent dans le
pays", a-t-elle expliqué.
Pour couvrir les besoins humanitaires prioritaires, il faudrait débloquer
300 millions de dollars, a estimé Valérie Amos.
"Nous avons besoin d`agir maintenant pour distribuer des aliments,
installer des refuges et offrir un meilleur traitement médical à ceux qui sont
malades", a-t-elle dit.
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