x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 13 avril 2011 | AFP

La chute de Gbagbo est une "très bonne chose" pour l`Afrique (Wade)

© AFP Par DR
Situation en Côte d`Ivoire : Sommet d`urgence de la CEDEAO à Abuja (Nigeria)
Vendredi 24 décembre 2010. Abuja (Nigeria). Photo: Le President du Senegal SEM Abdoulaye Wade (droite)
Le président du Sénégal Abdoulaye Wade estime que la chute du chef de l`Etat sortant le Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo est "une très bonne chose" pour l`Afrique et pour les prochaines élections sur le continent, dans une interview au quotidien français Le Figaro à paraître jeudi.
La chute de Laurent Gbagbo, arrêté lundi par les forces loyales à Alassane
Ouattara reconnu élu à l`issue du second tour de la présidentielle de novembre
par la commission électorale et la communauté internationale, "est une très
bonne chose", affirme M. Wade.
"A l`avenir, aucun chef d`Etat africain ne pourra plus s`aviser de refuser
le verdict des urnes. Si l`on avait accepté le maintien de Laurent Gbagbo au
pouvoir, ce n`était plus la peine d`organiser des élections en Afrique",
poursuit-il.
Après quatre mois de crise post-électorale, le président sortant qui
refusait de quitter le pouvoir a été arrêté après un pilonnage intensif mené
par les forces françaises de Licorne et celles de la Mission de l`ONU en Côte
d`Ivoire (Onuci), selon les Nations unies, Paris et le gouvernement de M.
Ouattara.
"Il fallait aller vite", dit M. Wade en réponse à une question sur le
recours aux forces françaises.
"Si on ne l`avait pas fait, il y aurait eu beaucoup plus de dégâts et de
morts. A la fin, la situation dégénérait. Les milices de Gbagbo s`attaquaient
à tous les Ouest-Africains. Certains ont été brûlés vifs, dont des Sénégalais.
Nous avons demandé le soutien de la France pour détruire les canons, tout en
demandant à être informés de son action. Mais ce ne sont pas les Français qui
ont arrêté Gbagbo, ce sont les Forces républicaines de Côte d`Ivoire
d`Alassane Ouattara", dit-il.
Le président sénégalais souligne dans le même temps le rôle des pays
africains dans l`établissement de M. Ouattara au pouvoir.
Les chefs d`Etat de la Commuanuté des Etats de l`Afrique de l`Ouest
(Cédéao) ont "à l`unanimité (...) demandé à Laurent Gbagbo de partir et décidé
d`utiliser éventuellement la force pour l`y obliger", rappelle-t-il.
"L`Union africaine (UA) a saisi le Conseil de sécurité de l`ONU, qui a
donné mission à la France de détruire les armes lourdes de Gbagbo. La décision
vient donc de nous, les Africains".
Il estime enfin qu`il a été impossible de convaindre Laurent Gbagbo de
partir. "Ce n`est pas faute d`avoir essayé", dit-il.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ