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Politique Publié le jeudi 14 avril 2011 | Le Patriote

Dénouement de la crise postélectorale : La communauté internationale sait se faire entendre

Qui a dit que la communauté internationale n’était seulement qu’un grand machin, et qu’elle allait trainer ses gros et lourds sabots dans la crise ivoirienne, pour ne rien faire de concret au finish ? Ils ont tous, cette fois, mordu la poussière, ces analystes de salon et autres politologues de bas relief. Face à la monstruosité et à l’énormité de la forfaiture d’un autre âge que le candidat malheureux du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier, Laurent Gbagbo, a tenté vainement de commettre, la communauté internationale est restée ferme sur sa détermination à promouvoir les valeurs démocratiques et à faire respecter les résultats des urnes, l’expression souveraine du peuple de Côte d’Ivoire. Durant près de cinq mois d’enfer qu’a vécu le peuple de Côte d’Ivoire sous les obus et autres balles assassines des mercenaires et miliciens à la solde de Laurent Gbagbo, vilipendée, critiquée, traitée de tous les noms par les parties en belligérance, dame communauté internationale est restée scotchée à l’idéale qu’incarne la démocratie et a manœuvré au côté de la vérité. Laurent Gbagbo qui espérait avoir, cette grosse machine à l’usure n’a aujourd’hui que ses yeux pour pleurer. Elle n’a pas failli dans la résolution de crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Mieux, elle a été prompte et réactive et a prouvé aux yeux de tous, que les plus faibles, les couches les plus vulnérables aujourd’hui peuvent et doivent compter sur la protection des nations fortes. Les États-Unis, la Grande Bretagne, le Canada, la France aussi bien que les Institutions internationales telles que l’UE, l’ONU, la francophonie, la CEDEAO, … la liste est longue, ont énergiquement donné de leur temps et de leur force pour faire respecter la volonté du peuple qui s’est exprimé massivement à plus de 81% lors du dernier scrutin. Elle a usé de « tous les moyens », sanctions économiques, interdictions de voyages, gels d’avoirs et même le dernier recours, la force militaire, pour faire entendre raison au mauvais perdant Laurent Gbagbo. Par sa détermination et son engagement à faire triompher énergiquement la vérité et la démocratie en Côte d’Ivoire, elle a adressé un signal fort et sans ambigüité au reste du monde notamment aux États d’Afrique, que l’ère des hold-up électoraux n’en a plus pour longtemps.
Moussa Keita
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