Le carême chrétien est dans ses derniers instants. A cet effet, aujourd’hui, les chrétiens ivoiriens, tout comme leurs coreligionnaires du monde entier, commémorent le rite du Chemin de croix observé le "Vendredi saint" ; deuxième jour de la semaine sainte. D’ordinaire, le clergé et les fidèles paroissiens organisaient, dans le cadre du "Chemin de croix", des processions pour mimer "la passion" du christ. C’est-à-dire les quatorze stations allant de l’arrestation, à la crucifixion en passant par la condamnation du divin enfant. Aux lendemains de ce rite, les chrétiens mettent donc le cap sur la célébration de la Pâques dont le couronnement est la Résurrection du Christ.
Cette année, le carême chrétien a été fortement perturbé par une situation postélectorale marquée par une crise exacerbée par la volonté de Laurent Gbagbo de confisquer le pouvoir perdu dans les urnes. Vu que les armes tonnaient et que la situation sécuritaire n’était pas idoine, à l’organisation de regroupements de foule, les hommes de Dieu et les fidèles chrétiens avaient pris l’option de célébrer certains offices religieux dans la sobriété. D’autres ont été simplement annulés. Maintenant que la situation sociopolitique vire à la normalité, avec la chute de Laurent Gbagbo, des membres du clergé et des responsables paroissiens penchent pour l’organisation des processions dans l’enceinte des paroisses pour mimer le Chemin de croix. « Que la procession se déroule dans les rues ou au sein de la paroisse, l’essentiel est d’observer les différentes étapes du rite », confie un vicaire de paroisse. Tout compte fait, le carême chrétien qui est entré dans la semaine sainte, jeudi dernier avec "le jeudi saint" tire, inexorablement, vers son terme.
Pour mémoire, c’est depuis le 9 mars, "le mercredi des cendres" que les chrétiens ont débuté le carême 2011. Pendant tout ce temps, il a été recommandé, à chaque fidèle de vivre intensément les valeurs cardinales que sont la prière, le jeûne, l’aumône, le pardon… Seule manière de "renaître de nouveau" et se rapprocher plus du Christ.
JAD
Cette année, le carême chrétien a été fortement perturbé par une situation postélectorale marquée par une crise exacerbée par la volonté de Laurent Gbagbo de confisquer le pouvoir perdu dans les urnes. Vu que les armes tonnaient et que la situation sécuritaire n’était pas idoine, à l’organisation de regroupements de foule, les hommes de Dieu et les fidèles chrétiens avaient pris l’option de célébrer certains offices religieux dans la sobriété. D’autres ont été simplement annulés. Maintenant que la situation sociopolitique vire à la normalité, avec la chute de Laurent Gbagbo, des membres du clergé et des responsables paroissiens penchent pour l’organisation des processions dans l’enceinte des paroisses pour mimer le Chemin de croix. « Que la procession se déroule dans les rues ou au sein de la paroisse, l’essentiel est d’observer les différentes étapes du rite », confie un vicaire de paroisse. Tout compte fait, le carême chrétien qui est entré dans la semaine sainte, jeudi dernier avec "le jeudi saint" tire, inexorablement, vers son terme.
Pour mémoire, c’est depuis le 9 mars, "le mercredi des cendres" que les chrétiens ont débuté le carême 2011. Pendant tout ce temps, il a été recommandé, à chaque fidèle de vivre intensément les valeurs cardinales que sont la prière, le jeûne, l’aumône, le pardon… Seule manière de "renaître de nouveau" et se rapprocher plus du Christ.
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