Douloureuse fut l’épreuve. Et difficile la séparation. De la morgue de l’hôpital militaire d’Abidjan(HMA) au cimetière de Williamsville en passant par la grande mosquée d’Aghien où une dernière prière a été faite en son honneur, c’est avec la même émotion, la même douleur, les mêmes sanglots que les frères, amis et connaissances de Traoré Ibrahim, alias Monsieur le maire, ont passé la dernière journée qui l’a conduit à sa dernière demeure hier. Même l’imam Cheik Oumar, la voix et la gorge étreinte de douleur, n’a pu retenir ses larmes au moment de l’ultime séparation. Pour dire combien la douleur était pénétrante. Forte. Comme à un match international de football, les sportifs se sont donné rendez-vous pour accompagner ce joyeux luron des stades pour son dernier voyage. Le monde sportif aurait pu lui rendre un bien meilleur hommage si sa disparition n’était pas intervenue en cette période aussi difficile. Mais malgré cela, du monde s’est déplacé. Les responsables de la fédération ivoirienne de football en l’occurrence Koné Ardiouma (DG FIF), Sory Diabaté (président de la Ligue professionnelle), Kaba Koné (manager général), pour ne citer que ceux-là, étaient là. D’autres acteurs du football comme Alfred Obrou (agent FIFA), Eric Tiacoh (président délégué de l’Africa), les supporters de l’Africa et de l’Asec, les journalistes sportifs, ses amis de Sococe, n’ont pas voulu se faire conter cette journée. Car ce garçon qui a vécu comme un lion avait non seulement le contact facile mais aimait surtout son prochain. Qui avait surtout le sens de la famille. C’est en cela que sa mère et surtout sa seule fille Zeinab (9ans) sont inconsolables. Cet amour pour l’homme lui avait permis de se faire une foultitude de contacts de qualité dans le milieu sportif et principalement du football. Il était riche de ses connaissances. A lui tout seul, il pouvait animer un match de football. Car il avait une capacité extraordinaire de mobilisation. Il n’était pas un simple animateur, il conseillait les footballeurs et même des dirigeants. C’était un homme orchestre. Avec sa disparition, le sport ivoirien et singulièrement le football, perd un de ses grands serviteurs. « A ce stade, on ne doit plus pleurer, mais nous devons prier pour qu’Allah le reçoive et que son âme repose en paix », dira l’imam Cheik Oumar. Une chose est certaine, Monsieur le maire n’aura pas vécu inutilement. A Dieu frère. Que ton âme repose en paix.
Tibet Kipré
Propos…
Sory Diabaté (pdt Ligue pro) : « Une perte difficile »
C’est une perte difficile pour le football ivoirien. Il fut l’ami de tous. C’est un grand animateur qui part et qui va nous manquer. Il était aussi un conseiller avisé. Pendant les moments difficiles de la FIF il était à nos côtés par ses conseils. Il faut prier pour lui.
Kaba Koné (manager général FIF) : « Une perte pour le monde sportif »
C’est une grosse perte pour le football et le monde sportif. C’était un garçon plein de vie qui nous a aidés à mobiliser les supporters. On ne doit plus pleurer, mais prier pour lui.
Dacoury Richard (dirigeant Africa) : « Lui rendre un grand hommage »
Le décès de M le maire suscite beaucoup d’émotion. C’est lui m’a permis mon premier passage télé en 2008 pour être consultant. C’est une énorme perte pour le football ivoirien. Il décède à un mauvais moment, mais il faut lui rendre un grand hommage, car il le mérite.
Badra Aliou (ex-international) : « Un coup dur »
C’est un coup dur pour moi personnellement et pour le sport ivoirien. C’était un frère qui avait de grosses relations dans le milieu au plan national et international. A lui seul, il réveillait un stade. Il restera à jamais dans le cœur des sportifs.
Choilio Diomandé (journaliste) : « C’était un passionné »
J’avoue que j’étais très proche de lui. C’est un coup dur. Il aimait la vie, il aimait l’homme. C’était un grand passionné du foot qui a vaincu son handicap. Ce qu’il a réussit à faire dans le foot, pour un supporter c’est énorme. Les mots me manquent…
Kouadio Georges (entraîneur) :
C’était un ami. Il aimait le foot. C’est un luron qui savait manifester son amour pour tous. Il était disponible. Que le Seigneur l’aide à reposer en paix.
Propos recueillis par Tibet K
Tibet Kipré
Propos…
Sory Diabaté (pdt Ligue pro) : « Une perte difficile »
C’est une perte difficile pour le football ivoirien. Il fut l’ami de tous. C’est un grand animateur qui part et qui va nous manquer. Il était aussi un conseiller avisé. Pendant les moments difficiles de la FIF il était à nos côtés par ses conseils. Il faut prier pour lui.
Kaba Koné (manager général FIF) : « Une perte pour le monde sportif »
C’est une grosse perte pour le football et le monde sportif. C’était un garçon plein de vie qui nous a aidés à mobiliser les supporters. On ne doit plus pleurer, mais prier pour lui.
Dacoury Richard (dirigeant Africa) : « Lui rendre un grand hommage »
Le décès de M le maire suscite beaucoup d’émotion. C’est lui m’a permis mon premier passage télé en 2008 pour être consultant. C’est une énorme perte pour le football ivoirien. Il décède à un mauvais moment, mais il faut lui rendre un grand hommage, car il le mérite.
Badra Aliou (ex-international) : « Un coup dur »
C’est un coup dur pour moi personnellement et pour le sport ivoirien. C’était un frère qui avait de grosses relations dans le milieu au plan national et international. A lui seul, il réveillait un stade. Il restera à jamais dans le cœur des sportifs.
Choilio Diomandé (journaliste) : « C’était un passionné »
J’avoue que j’étais très proche de lui. C’est un coup dur. Il aimait la vie, il aimait l’homme. C’était un grand passionné du foot qui a vaincu son handicap. Ce qu’il a réussit à faire dans le foot, pour un supporter c’est énorme. Les mots me manquent…
Kouadio Georges (entraîneur) :
C’était un ami. Il aimait le foot. C’est un luron qui savait manifester son amour pour tous. Il était disponible. Que le Seigneur l’aide à reposer en paix.
Propos recueillis par Tibet K
