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Politique Publié le samedi 23 avril 2011 | Le Patriote

Retour sans gloire dans la République - Paul Yao Ndré, l’homme qui a plongé la Côte d’Ivoire dans le chaos

Le pays d’Houphouët-Boigny revient de loin. Plus de 1000 morts dans des conditions inhumaines des plus effroyables, des centaines de milliers de blessés par balles, des amputés à vie, des pogroms et autres charniers découverts à Abidjan et à l’intérieur du pays notamment à Duekoué. Des enlèvements, des meurtres crapuleux, des femmes aux mains nues canardées avec des obus, des pillages à grande échelle de domiciles et de commerces. Plus d’un million de déplacés dans les pays de la sous- région. Tout cela par le fait d’un seul homme, Paul Yao Ndré, président du Conseil constitutionnel. Ce rôle hautement nocif de Yao Ndré avait suscité condamnation et indignation auprès des médiateurs et autres experts commis par l’UA pour faire la lumière sur la crise postélectorale ivoirienne afin de trouver une issue pacifique. Le président angolais, Edoirdo Dos Santos, allié supposé de l’ex-président Laurent Gbagbo n’avait pas pu cacher sa gêne face au parjure dont s’était rendu coupable, le premier juge du Conseil constitutionnel. En effet, après un processus électoral rondement mené avec l’aide de la communauté internationale et qui a débouché sur des élections justes, transparentes et démocratiques avec un taux de participation de plus 81% de l’avis de tous les observateurs internationaux crédibles, les résultats proclamés par Commission électorale indépendant donnant Alassane Ouattara victorieux avec 54,1O% des voix, sont invalidés par le président du Conseil Constitutionnel. Lequel prit sur lui d’annuler les votes dans 13 départements du nord pour faire de Laurent Gbagbo le gagnant du scrutin. En annulant les votes de treize départements du Nord sans raisons valables si ce n’est pour maintenir Laurent Gbagbo à son poste, Yao Ndré savait bien que la Côte d’Ivoire deviendrait un champ de ruine. Son refus de prendre ses responsabilités devant l’histoire, a conduit la Côte d’Ivoire à la tragédie historique qu’elle connaît aujourd’hui. Des miliciens à sa solde, sous un code cynique et crapuleux : article 125 (pétrole 100fcfa, allumette 25f CFA)-- ont brûlé vif des centaines personnes dans les rue d’Abidjan sur la base de leur appartenance politique et ethnique. Des familles entières exterminées, des imams tués, les pires exactions sont commises par les jeunes patriotes aidés de miliciens libériens et angolais. Durant plus de 4 mois, les populations sont terrorisées, massacrées, privées d’eau, d’électricité. Un chaos sans précédent dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. Pablo sait que sa responsabilité personnelle et individuelle dans cette crise postélectorale est grande. Il gagnerait à faire publiquement son mea-culpa au lieu chercher à rejeter la faute sur l’ensemble des Ivoiriens.
Moussa Keita
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