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Politique Publié le mercredi 27 avril 2011 | Le Patriote

Affi-Koulibaly - La guerre de positionnement a commencé au FPI

© Le Patriote
Réunion de la dernière chance de l`UA sur la crise ivoirienne
Le President Alassane Ouattara consultatnt son Apple iPad et le président du Front Populaire Ivoirien (FPI) Pascal Affi N`Guessan (en arrière plan en lunette)
On les voit venir. A peine leur mentor a-t-il entamé sa traversée du désert que la bataille pour le leadership et le contrôle de l’ancien parti au pouvoir commence. Et pour y parvenir, tous les moyens leur semblent bons. L’actuel président du FPI et un des ses vice-présidents, en l’occurrence Mamadou Koulibaly, se livrent bataille, au risque même de frustrer les victimes et les nombreux Ivoiriens qui ont bu jusqu’à la lie, le calice amer des actes de banditisme posés par leurs partisans. Affi N’Guessan qui, aux toutes premières heures de la chute de Gbagbo, avait tenu un discours apaisant, appelant les miliciens et ‘’jeunes patriotes’’ à déposer les armes a fait mentir les uns et les autres. Déclaration diversement appréciée par les observateurs de la scène politique ivoirienne, parce que l’on savait qu’Affi l’a fait parce que justement, il n’avait pas le choix. Ce ‘’code de bonne conduite’’ a sans doute permis que le nouveau pouvoir accorde un traitement bienveillant aux cadres LMP. Le président de la République qui est respectueux des règles élémentaires des droits de l’homme a permis aux bourreaux d’hier de mener une vie décente, même lorsqu’ils sont assignés à résidence surveillée. C’est ainsi que depuis un bon bout de temps, ces derniers sont logés, nourris et blanchis même ‘’en prison’’. Seulement voilà, au FPI et chez les Refondateurs, la fin justifie les moyens. Une fois rentré au pays dans l’avion personnel du président de la République qui lui a été spécialement affrété, Mamadou Koulibaly a rué dans les brancards. A la sortie d’une audience avec le chef de l’Etat, il a osé dire à la face du monde entier que son parti et les bétés payaient le lourd tribut à la chute de Gbagbo. S’apitoyant sur sa résidence qui aurait été pillée et des soi-disant militants du FPI qui seraient maltraités. Une belle façon pour lui, certainement de se poser en défenseur des militants et cadres de ce parti pour se positionner plus tard à la tête de cette formation politique. C’est alors que Affi N’Guessan, qui a toujours du mal à se construire une personnalité propre au sein de la Refondation, fait volte-face et dit tout le contraire de ce qu’il avait soutenu il y a à peine quelques jours. En effet, dans une déclaration, ce dernier reprend presque mots pour mots, les propos de Koulibaly: « (…) Pour échapper aux exactions, voire à la mort, les cadres, militants et sympathisants du FPI et de LMP vivent depuis plus d’un mois dans la clandestinité, la peur et la précarité, séparés de leurs familles, femmes et enfants. Beaucoup sont en exil». Et de poursuivre en affirmant que « plus de dix mille exilés sont enregistrés au Ghana, au Togo et Bénin». Soit, M. Affi. Ce communiqué peut permettre à quelques militants ( ?) du FPI de ne pas se sentir abandonnés par la direction de leur parti, qui elle-même se cherche. Mais en Côte d’Ivoire, il est de notoriété que c’est le FPI qui est champion toute catégorie des violations des droits de l’homme, des assassinats politiques et des exécutions extrajudiciaires à ne pas oublier. Venir encore aux chevets de ces victimes, se battre pour un poste de président à la tête de son parti, il faut le faire !
YMA
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