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Politique Publié le vendredi 29 avril 2011 | Nord-Sud

Tueries massives, viols, vols… L’Onu aux trousses des criminels de guerre

Ceux qui ont illégalement pris les armes ou participé à des actions extrajudiciaires au moment de la crise post-électorale répondront de leurs actes devant la justice. L’ONU a ouvert une enquête à cet effet et renforcé ses équipes dont certaines rédigent déjà leurs rapports.

Aucun crime commis pendant la crise post-électorale ne restera impuni. Des enquêteurs de l’Organisation des Nations Unies (ONU) travaillent à cela. Une équipe d’appui à la commission d’enquête internationale créée par le conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à la demande du gouvernement ivoirien est présente à Abidjan à cet effet, depuis deux jours. La mission a pour objet d’établir les faits et circonstances entourant les violations des droits de l’Homme après l’élection présidentielle, en vue d’identifier les responsables de tels actes et de les traduire devant la justice. « A la chute du régime Gbagbo, de nombreuses victime ont rapporté une campagne systématique de pillages de maisons privées et d’entreprises, des attaques nocturnes de domiciles, des arrestations ainsi que des exécutions sommaires et extrajudiciaires perpétrées aussi bien par des éléments armés dont certains ont été reconnus par la population comme étant des éléments des Frci (Forces républicaines de Côte d’Ivoire) que par les miliciens pro-Gbagbo », a commenté, hier, lors du point-presse hebdomadaire de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), Guillaume N’gueffa, de la Division des droits de l’Homme. Selon lui, l’implication des miliciens a été active dans l’exécution sommaire des personnes d’origine étrangère dans la commune de Yopougon. Les enquêtes prévues pour durer trois semaines ont débuté jeudi et vont s’étendre aux régions d’Issia, Daloa, Gagnoa, Divo, Bangolo, Guiglo, Bloléquin, Toulepleu, Danané, Man et Taï ainsi que dans 83 villages à l’ouest. La sécurité reste précaire dans cette partie du pays et rend difficile les missions humanitaires. Mais déjà au niveau de la santé, des médicaments, du matériel de fonctionnement ont été fournis à des centres médicaux. Outre un ‘’programme de clinique mobile‘’ mis en place, il y a le défi de rendre opérationnels les centres de santé. Pour ce qui est de l’éducation, des écoles transformées en abris de combattants et de sites de déplacés de guerre doivent être restaurées. Entre autres projets à mettre en œuvre, l’Onuci parle du ‘’programme de repas scolaire‘’. A Duékoué particulièrement il faut trouver une solution à la situation des 25.000 personnes encore réfugiées à la mission catholique de la ville.
Bidi Ignace
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