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Politique Publié le vendredi 29 avril 2011 | Nord-Sud

Après Abobo Et maintenant Yopougon !

Il y a de l’espoir pour Yopougon. Avec la mort d’Ibrahim Coulibaly et la mise en déroute des miliciens à sa solde, l’espoir de voir les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) se débarrasser des derniers rénégats encore en armes dans la plus grande commune de Yopougon est désormais plus grand. Déjà dans la nuit de mercredi, les tirs à l’arme lourde qui s’étaient quelque peu estompés après de violents affrontements, lundi dernier, ont repris de plus belle. Hier matin, d’importantes fumées noires qui s’élevaient vers le ciel, témoignaient de la violence des échanges entre les deux forces en présence. Une évolution qui fait dire aux habitants que l’offensive finale des Frci est en bonne voie, en dépit des excès signalés dans des quartiers pourtant réputés avoir été pacifiés. Selon toute vraisemblance, avec la libération d’Abobo, les troupes présentes à Yopougon se verront renforcées aussi bien en hommes qu’en armement. En attendant ce redéploiement, l’hélicoptère qui survole quotidiennement la commune depuis lundi, n’a pas manqué son rendez-vous, hier matin, dans le ciel de Yopougon. Et, certaines populations qui ont appris la libération d’Abobo qui redoutent une intensification du combat des Frci contre les miliciens, ont entrepris de se mettre à l’abri, ailleurs. Même si on ne pouvait pas quantifier de manière précise le flux des déplacements d’hier, le nombre plus important de véhicules empruntant l’autoroute, laisse penser que les populations qui ont quitté Yopougon, étaient plus nombreuses. Une situation d’ailleurs plus favorable pour les forces gouvernementales qui devraient avoir plus de coudées franches pour déloger mercenaires et miliciens à la solde de l’ancien régime de Laurent Gbagbo. Car, ce qui complique la tâche des Frci, c’est la présence de populations sur le théâtre des opérations. Pour minimiser le nombre de victimes innocentes ou collatérales, les Frci se gardent bien d’attaquer frontalement les derniers combattants pro-Gbagbo. Avec la nouvelle donne, ceux-ci n’ont d’autres choix que de se rendre, fuir par la lagune ou périr comme ce fut le cas pour l’un de leur mentor, Ibrahim Coulibaly.

Marc Dossa

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