x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 30 avril 2011 | Nord-Sud

Retranchés hors des frontières ivoiriennes, 96 miliciens et mercenaires arrêtés au Liberia

Les autorités libériennes ont capturé 96 miliciens et mercenaires avec des armes et le butin de leurs pillages. L’information a été donnée jeudi par le ministre Dagobert Banzio de retour de ce pays voisin.

“Les autorités libériennes ont saisi d’ex-combattants qui sont rentrés au Liberia avec des armes, des biens pillés et des véhicules. Ils sont au nombre de 96 dont une dizaine de Libériens”, a révélé le ministre des Sports, faisant le point d’une visite au pays d’Hélène Johnson Sirleaf. Ces derniers doivent faire, selon lui, l’objet d’un traitement juridique entre les deux pays voisins. Les biens pillés ont été saisis et entreposés au Libéria et doivent être traités dans un cadre juridique clair. Parmi les mercenaires capturés au Liberia, figure le tristement célèbre chef mercenaire du Lima, à Guiglo et à Bloléquin, qui se faisait appeler Bob Marley.
Durant leur séjour au Libéria, les ministres Dagobert Banzio et Gnamien Konan ont eu plusieurs séances de travail sur la question de la réinsertion des jeunes. Ces derniers, faut-il le rappeler, ont, par milliers, pris une part très active dans le conflit ivoirien. Ce qui est un acte grave, a déclaré M. Banzio. Des commissions vont travailler pour faire en sorte que les jeunes qui se sont familiarisés à la guerre soient réinsérés. Il s’agit, à travers cette initiative, d’éviter qu’ils soient utilisés pour déstabiliser l’un ou l’autre des deux pays comme cela a été le cas en Côte d’Ivoire où des chiens de guerre sont recrutés par milliers au Libéria.
Il est à noter que malgré les appels incessants du gouvernement à déposer les armes, des chefs miliciens comme Maho Glophéi, Oulayi Delafosse et Colombo sont encore en cavale. Certains parmi ceux qui se sont retranchés au Libéria continuent de temps en temps de traverser la frontière en contournant les forces de l’ordre pour commettre des atrocités sur les populations civiles avant de regagner leurs cachettes, a-t-on appris des sources proches de leurs victimes. Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) ont de ce fait renforcé leur dispositif sécuritaire afin d’empêcher toute intrusion d’ennemis et favoriser le retour des populations déplacées.
Kindo Ousseny, envoyé spécial à la frontière libérienne
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ