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Sport Publié le vendredi 6 mai 2011 | L’expression

Africa : une transition pour remplacer Kuyo Téa

© L’expression Par Prisca
Football / Championnat national 10e journée de la Ligue 1: Asec - Africa (0-0)
Dimanche 25 avril 2010. Abidjan. Stade Félix Houphouët-Boigny. Photo: le président de l`Africa sports national, Kuyo Téa Narcisse
Mis aux arrêts après la crise postélectorale, le président de l’Africa sport d’Abidjan, Kuyo Téa Narcisse, n’est plus disponible. Pour assurer la pérennité du club, une transition devrait être mise sur pied, sous peu, avant l’assemblée générale qui devrait désigner le futur patron du club.
Pendant combien de temps encore l’Africa sport d’Abidjan devait-il rester sans président ? Kuyo Téa Narcisse, le premier garant moral du club, en résidence surveillée après la crise postélectorale, ne peut plus assurer, en tout cas pas de sitôt, sa fonction de premier responsable de la maison vert et rouge. C’est sans doute pour répondre à cette préoccupation que les membres du bureau de Kuyo Téa ont jugé bon de rencontrer aujourd’hui les membres d’honneur du club. Pour trouver une solution exceptionnelle à l’exceptionnelle situation que traverse l’Africa sport d’Abidjan. « Nous allons croiser les membres d’honneur aujourd’hui pour discuter de la situation avec eux. Ensemble, on va voir ce qu’il faut faire pour sauver le club de cette situation », commente un dirigeant. Selon notre informateur, une transition va être mise sur pied pour traiter et évacuer les affaires courantes du club en attendant la tenue d’une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire pour élire ou désigner un nouveau président. Si bien sûr d’ici là, Kuyo Téa ne recouvre pas la liberté.

Dans cette période douloureuse, le quotidien de l’Africa sport a été évacué et géré par le jeune président délégué, Eric Tiacoh. Qui a pris sur lui d’interner une grosse partie de l’effectif durant toute la période de la crise au complexe sportif de la Sotra à Port-Bouët. Ces joueurs y ont été nourris et blanchis de sa poche. Quand bien même les conditions de ce séjour forcé n’ont pas toujours été faciles. Normal. Mais l’initiative est déjà un mérite. Combien de clubs ont-ils pu mettre leurs joueurs dans ces conditions en ces temps de grisaille ?

Mais en dépit de sa bonne volonté, son envie et de sa fougue, Eric Tiacoh peut-il diriger, en ces temps difficiles, un club poids lourd et budgétivore comme l’Africa sport d’Abidjan ? Ce n’est pas impossible. Pourvu qu’il soit bien entouré, bien conseillé, qu’il est un bon effectif capable d’assurer la « pitance » sportive hebdomadaire du club et qu’il soit surtout accompagné d’un vrai sponsor. Car quoi qu’on dise, le football moderne rime avec l’argent, le nerf de la guerre. Un club qui se veut fort doit avoir le minimum syndical pour assurer les besoins vitaux de ses différentes composantes. Les dirigeants vert et rouge, conscients de cette réalité, vont sans doute élargir leur discussion, au cours de leur conciliabule d’aujourd’hui, à tous ces aspects pour se poser les bonnes questions et y trouver les meilleures réponses. Surtout que le club n’entend pas donner dans la dentelle cette saison (2010-2011) dont on allume les premières mèches le 28 de ce mois. Car l’exercice écoulé, l’Africa a juste sauvé les apparences en Ligue 1 avec une peu glorieuse 8ème place pour 35 petits points. Mais s’il a gagné la Coupe nationale.

Tibet Kipré
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