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Politique Publié le vendredi 6 mai 2011 | L’Inter

Affaire ``Laissez le président Ouattara travailler`` Ces délateurs qui torpillent dans les palais pour se faire

A la faveur de la reprise des activités de presse, le 18 avril dernier, M. Nady Rayess , PDG du groupe Olympe, éditrice des quotidiens ''L'inter'', 'Soir Info'' et de l'hebdomadaire people ''Star Magazine'', a jugé bon, en tant qu'opérateur économique, mais surtout patron de presse, d'adresser un message important aux nouvelles autorités ivoiriennes. Message, dont la substance repose sur les attentes des populations vis-à-vis du nouveau pouvoir, relativement aux défis à relever, mais aussi aux promesses dans les premiers discours du président arrivant. Piqué au vif par ce message d'espoir, comme s'il lui était adressé, un certain Hassan Bourgi, signant ''opérateur économique'' (?), s'est senti obligé d'y réagir. D'abord, de Hassan Bourgi - ce nom pas connu au sein de la communauté libanaise ivoirienne - il n'en est rien de vrai qu'un fieffé anonyme et poltron, incapable d'assumer ses opinions encore moins son identité, qu'il a choisi de masquer pour s'adonner à sa vilenie. A savoir, donner dans la délation et le torpillage comme bien de gens qui excellent en ce jeu dans les couloirs des nouveaux pouvoirs, à la quête d'une certaine grâce. Ce quidam n'a pas hésité à prendre sa plume et à ruer dans les brancards contre M. Nady Rayess, affichant sans élégance une antipathie qui achève de convaincre quant à une certaine haine ou jalousie qu'il nourrit contre le patron du groupe Olympe. Ce prétendu opérateur économique a voulu tellement s'acharner sur son ennemi juré qu'il n'a pas daigné se nourrir de la sagesse selon laquelle ''qui accuse s'accuse'', à l'image des 3 doigts de la main accusatrice, tournés vers soi quand on tend l'index vers autrui. Sait-il alors que son acharnement sur ses semblables est le signe, devant les autres, qu'il n'est pas lui-même irréprochable? Mais au fait, que reproche cet individu au patron du groupe Olympe? De s'être délibérément adressé, en tant que patron de presse, au président de la République? Est-ce ce qu'il n'a jamais vu? Qu'attendait-il d'autre du propriétaire des journaux indépendants ''L'inter'' et ''Soir Info'' sinon ce message d'apaisement et de professionnalisme dans un contexte comme celui que traverse la Côte d'Ivoire ? M. Bourgi (?) a-t-il lu les précédents et incessants messages de paix adressés par le patron d u groupe Olympe aux Ivoiriens? Qu'y avait-il de si gênant dans ce discours-conseil au nouvelles autorités, qui n'égratigne ni M. Bourgi (?) ni un tiers, et ne pose que de réelles préoccupations pour un peuple essoufflé, en quête de bien-être? Le sieur Bourgi et sa suite aiment-ils vraiment ce peuple pour vilipender ceux qui œuvrent à sa restauration? Pourquoi s'en prendre à son homologue opérateur économique (s'il en est vraiment un de vrai et de sérieux) et vouloir le mettre à mal devant les nouveaux dirigeants si l'on n'a rien soi-même à cacher ou à rechercher? Chose bizarre, alors qu'il décèle dans le discours de M. Nady Rayess des éloges à l'endroit du nouveau pouvoir, Hassan Bourgi lui-même ne s'en prive pas. Là encore, le nageur au dos nu se découvre dans son jeu de zélateur en quête de grâce, qui n'échapperait point aux autorités auprès de qui il joue bien le rôle de bouffon de palais. Quelle incongruité! Bref, il n'en vaut pas la peine de s'étendre sur un anonyme irresponsable comme ce homme en mal de pub gratuite. Cependant, l'on ne peut pas ne pas s'interroger sur la complicité du confrère ''L'intelligent d'Abidjan'', qui a prêté ses colonnes à une contribution aussi salissante contre un autre membre de la corporation. Un acte anti-confraternel qui met à mal la déontologie du métier de journaliste. Comme piqué, là-aussi, par un remords, le confrère tente, le lendemain, de réparer son tort en publiant une mise au point d'un soi-disant lecteur à qui on donne une identité toute aussi suspecte que le premier: Kipré Joël. Alors que Hassan Bourgi tente de présenter le président du groupe Olympe comme un ''chouchou''' de l'ancien régime , ''L'intelligent d'Abidjan'' met de l'eau au moulin de son contributeur, en trouvant un défenseur bien à l'image qu'il donne à sa victime. Kipré Joël, nom d'un pseudo et très réactif lecteur, de l'ethnie bété - celle du président déchu - n'est-il pas bien trouvé pour cette pseudo-réaction, qui ne tient pas, elle-même, par sa forme. En effet, si mise au point il devait y avoir, ce n'est pas à un lecteur de la faire à la place de M. Rayess incriminé dans les colonnes de ''L'intelligent'' comme c'est le cas. Les responsables de ce journal, aussi intelligents qu'ils semblent vouloir prendre leurs confrères pour idiots, le savent mieux que quiconque. Un lecteur lambda ne peut répondre à la place d'une personne diffamée. La mise au point ou le droit de réponse est un droit dévolu au mis en cause conformément aux articles 55 à 63 de la loi 2004 sur la presse encore en vigueur. Il n'appartient donc pas à un tiers (dont on peut douter du reste de l'existence) de défendre les droits de quelqu'un, après avoir volontairement mis son journal à la disposition d'un quidam pour le salir. Voilà qui devrait attirer l'attention des organes de régulation sur ces dérives dans la corporation, au lendemain de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.

F.D.BONY
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