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Politique Publié le mardi 10 mai 2011 | Le Nouveau Réveil

Yamoussoukro : Investiture du président : Inquiétude et grogne au menu

Le 21 mai prochain, la Côte d`Ivoire va vivre un moment fort de son histoire avec l`investiture du président de la République, Alassane Ouattara, à Yamoussoukro. Une cérémonie solennelle qui se veut une grande fête à laquelle prendront part d`illustres personnalités d`Afrique et du monde et des milliers d`invités. La tâche du comité d`organisation, présidée par le ministre Marcel Amon Tanoh, directeur de cabinet du président de la République, sera des plus ardues. Il n`aura pas droit à l`erreur. Or, au vu de ce qui s`est passé vendredi dernier, lors de la cérémonie de prestation de serment au palais présidentiel, des inquiétudes et des grincements de dents se font entendre. A-t-on vraiment pris toutes les dispositions pour assurer le succès de cette manifestation ? Vendredi dernier, à l`occasion de la cérémonie de prestation de serment du président de la République, l`on a pu observer quelques " ratés " qui ont donné des sueurs froides à tous ceux qui étaient présents et ont nourri de sérieuses inquiétudes quant au succès de la cérémonie d`investiture à venir.
En effet, même si à la décharge des organisateurs, l`on peut retenir des circonstances attenantes, notamment le délai particulièrement bref pour goupiller cette cérémonie, il n`en demeure pas moins que les conséquences desdits ratés ont parfois indisposé certaines personnalités, à commencer par le président de la République et la Première dame qui ont dû se lever, prendre la direction de la sortie avant de revenir à leur siège parce qu`ils croyaient que la cérémonie était terminée. Il y avait un problème évident de coordination entre la direction du protocole d`Etat, le maître de cérémonie et le président du Conseil constitutionnel. Car comme dans une audience régulière, c`est ce dernier qui préside la cérémonie de prestation de serment. C`est à lui qu`il appartient de mettre fin à l`audience. Pas au maître de cérémonie. Il est aussi bon de signaler que les organisateurs de la cérémonie n`ont pas eu suffisamment de temps pour accorder leurs violons avec le secrétariat du Conseil constitutionnel. C`est entre jeudi soir et vendredi que tout a été décidé. De sorte qu`au niveau des invités à cette cérémonie solennelle, l`on a noté des absences de taille. Au niveau même du Rhdp, des voix se font entendre pour regretter l`absence de présidents de jeunesse et des femmes qui ont porté le Président Ouattara au pouvoir. On avait le sentiment que tout a été fait dans la précipitation. Autre faille de taille, certains commandants des Frci qui ont donné de leur sang pour traduire dans les faits la volonté du peuple exprimée dans les urnes. A côté du Général Gueu et des autres généraux, on aurait pu saisir l`occasion pour rendre hommage à ces combattants en leur permettant, pour une fois, d`être assis à la première loge.
En outre, les Ivoiriens n`ont pas compris la non retransmission en direct à la télé de la cérémonie de prestation de serment. Il nous est revenu que l`équipe technique détachée au palais et ses collaborateurs restés au siège de la télé n`ont pu accorder à temps leurs violons pour permettre aux Ivoiriens de vivre en direct l`événement. Une situation qui aurait fort déplu au chef de l`Etat et à son entourage.
Pour la cérémonie du 21 mai, les organisateurs ont pu bénéficier d`un délai assez raisonnable pour peaufiner leurs préparatifs. Mais à ce niveau également, l`on peut noter que les commissions créées ne sont pas suffisamment étoffées. En outre, certaines personnes se sont responsabilisées ou commises à plusieurs tâches comme s`il se posait un problème de ressources humaines. Dans cette organisation, tout ou presque a été confié aux cabinets ministériels, et le Rhdp, qui regorge de compétences et de ressources humaines disponibles, se sent une fois de plus écarté. Le Rhdp grogne, il faut l’écouter, il faut l’intégrer totalement dans l’organisation de la cérémonie du 21 mai prochain. Que perd-on vraiment à les associer, ou du moins à les écouter, à noter leurs propositions et à retenir celles qui pourraient contribuer au succès de cette cérémonie ? Les ministres et leurs cabinets peuvent-ils faire tout le travail ?
Paul Koudou
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