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Politique Publié le mercredi 11 mai 2011 | Nord-Sud

Le général Soumaïla Bakayoko dément :«Je ne suis pas en résidence surveillée»


On l’avait dit assigné à résidence ou encore en exil, le Gal Soumaïla Bakayoko était libre de ses mouvements, selon lui. Il a porté un démenti formel, hier à la primature, au Plateau, où il s’était rendu pour une réunion avec d’autres généraux.

L’ancien chef d’état-major des Forces armées des forces nouvelles (cema-FaFn) a balayé du revers de la main la rumeur selon laquelle il serait en résidence surveillée car, il a élu son quartier général à l’hôtel Pergola, à Marcory. C’est là-bas que les pontes de l’ancien régime et les membres du gouvernement factice du président déchu ont été placés en résidence surveillée par le président de la République, Alassane Ouattara. « Je ne suis pas en résidence surveillée. Je suis régulièrement à l’hôtel Pergola pour veiller à la sécurité de ceux qui y sont», a tranché le général Soumaïla Bakayoko pour lever toute équivoque sur la rumeur qui ne cessait d’enfler. L’officier général a indiqué qu’il se trouvait depuis le 17 avril en Tunisie pour y recevoir des soins médicaux. « Tout s’est bien passé. Je suis rentré pour reprendre le travail », a-t-il ajouté, lors de la traditionnelle rencontre entre les généraux des forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et ceux des forces impartiales notamment la force « Licorne » et l’Onuci. Les échanges se sont déroulés, hier, dans la salle de réunion du cabinet du Premier ministre, au Plateau. Selon le général Bakayoko, il a été question de la définition du plan de sécurisation de la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République prévue le 21 mai à Yamoussoukro. Dans une brève déclaration, l’ancien Cema des Fafn a indiqué qu’un poste de commandement sera mis sur pied en liaison avec les forces impartiales et le tout coordonné par les Frci (ex-Fafn et ex-Fds). Sans donner plus de détails, pour des raisons stratégiques, l’homme en kaki a dit que les tâches seront réparties entre toutes les forces présentes. «Nous devons assurer la sécurité des chefs d’Etat et de gouvernements des pays invités et des autres personnalités conviées à cette cérémonie. Nous allons nous rencontrer régulièrement pour harmoniser et arrêter un plan commun de sécurisation avant le 21 mai. Nous devons nous accorder sur le protocole pour la sécurisation des chefs d’Etat», a soutenu le général Bakayoko, entouré au cours de la réunion des généraux Philippe Mangou, de Affro Yao Raphaël, commandant en second de la gendarmerie nationale, Bredou Mbia, directeur général de la police, Pallasé, commandant de la force Licorne et Pouci, (Onuci).

Ouattara Moussa
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