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Politique Publié le jeudi 12 mai 2011 | Le Patriote

Tueries des miliciens et mercenaires dans le Bas Sassandra - Il faut éviter le syndrome de l’ouest

Certains miliciens et mercenaires qui ont fui la commune de Yopougon tuent, volent et violent actuellement dans la région du Bas Sassandra. Dans leurs exactions, ils sont épaulés voire encouragés par certains fils de la région. Les miliciens et mercenaires à la solde de Laurent Gbagbo, tout au long de leur fuite, ont bénéficié de l’appui matériel et financier des populations allogènes des villes et villages. Notamment à Fresco, à Sassandra et à Méagui. Le fruit de cette collaboration dans le mal a causé la mort d’au moins 120 personnes. Même si certains de ces affreux ont été stoppés dans la région de Soubré, d’autres continuent toujours de courir. Certainement, il se trouvera des gens pour leur apporter aide et assistance. Peut-être même armes et munitions. Mais c’est l’occasion de dire à ces personnes qu’il ne faut pas se tromper de combat. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a besoin de quiétude. Après une décennie de crise, les Ivoiriennes dans leur grande majorité souhaitent que s’arrêtent définitivement les bruits de fusils et de canons. C’est la raison pour la quelle l’appel à la réconciliation lancé par le président de la République a été bien accueilli au sein des populations. Les fils et filles de la région qui s’amusent donc à venir en aide à ces chiens de guerre ne rendent ni service à Laurent Gbagbo ni à leurs parents. L’ancien chef d’Etat est actuellement en résidence surveillée à Korhogo. Il ne peut donc rien apporter à leur lutte en ce moment. En outre, le soutien aux mercenaires libériens ne le fera pas revenir au pouvoir. Au contraire, il ne fera qu’empirer la situation. Pire, il y a de gros risque que leur région se transforme en une véritable jungle où des individus sans foi ni loi s’imposeront à eux par la violence. Les miliciens et mercenaires libériens ont une devise : « Pay yourself ». Ce qui signifie « paie-toi toi-même ». Ils n’hésiteront pas, lorsque l’occasion se présentera, de se retourner contre leurs hôtes. Lorsque l’argent se fera rare et que ceux qui les encouragent dans leur voie ne pourront plus respecter leurs engagements, ils se retourneront contre leurs parents pour se faire payer et les faire payer. Les massacres de Guitrozon et de Petit Duékoué sont encore frais dans les esprits. Les mercenaires libériens et miliciens adorent pratiquer la tactique de la terre brûlée. Ces individus de petite frappe finiront par piller, voler, violer et tuer leurs propres hôtes avant de quitter la région s’ils se sentent acculés et obligés de l’abandonner. Les cas de Touleupleu, Zouhan Houyé, Bloléquin et Guiglo sont là pour l’attester. En hébergeant et protégeant ces affreux, les populations autochtones du Bas Sassandra joue avec le feu et s’exposent au syndrome de l’ouest qui a été totalement détruit par la faute de certains de ses fils. Comme le disait l’adage : « Qui dine avec le diable, doit avoir une longue cuillère ». Les fils et filles de la région du Bas Sassandra sont donc prévenus.
Jean-Claude Coulibaly

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