La joie des nouveaux médecins et inspecteurs de l’enseignement primaire de la Fonction publique restera de courte durée. «Les décisions ordonnant la publication des résultats des concours de recrutement de médecins et de promotion des inspecteurs de l’enseignement primaire, après le second tour de la présidentielle, sont déclarés nulles et non avenues», a confié une source introduite auprès du ministère de la Fonction publique et de l’Emploi. Selon cette source, seuls ces deux concours sont concernés par l’annulation. Les autres résultats en attente ne tombent pas sous le coup de la sentence. Les dossiers déjà émis pour d’autres concours sont également épargnés. Il ressort des explications recueillies que plusieurs concours annoncés n’ont pu se dérouler du fait de la tension post-électorale. Il y a aussi que toutes les décisions prises par l’ancien régime, antérieures au 4 décembre, restent en cours de validité. Cette mesure s’étend à plusieurs domaines de la vie publique et privée. Le 14 avril dernier, le chef de l’Etat, son excellence Alassane Ouattara, a ordonné que « les ordonnances, décrets et arrêtés réglementaires ainsi que les décisions individuelles pris sous l’autorité de l’ancien président de la République depuis le 4 décembre 2010 sont déclarés nuls et non avenus ». Ce qui ne surprend guère. Les nouvelles autorités avaient plusieurs fois attiré l’attention des usagers sur l’illégitimité des actes émis par l’ancien pouvoir après les élections. Pour ce qui est du nouveau calendrier des concours, des indications concrètes sont prévues après l’installation officielle du nouveau gouvernement.
Nesmon De Laure
Nesmon De Laure
