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Politique Publié le samedi 14 mai 2011 | Le Nouveau Réveil

Entre-nous : Sacré Yao-N`dré, super star ou démiurge

Le vendredi 6 mai 2011, M. YAO-N'DRE cinq mois après sa décision on ne peut plus rocambolesque du 2 décembre 2010 décision par laquelle il avait déclaré M. GBAGBO Laurent vainqueur du deuxième tour de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010, vient de proclamer enfin la victoire de M. OUATTARA. Sans état d'âme aucun, sans le moindre remords et sans le moindre regret, il s'est même permis dans un piteux et ridicule discours de dicter au Président OUATTARA sa feuille de route pour réussir la réconciliation nationale et pour réaliser le vivre ensemble.
Dans une contribution publiée par le quotidien LE NOUVEAU REVEIL n° 2732 du samedi 29 Janvier 2011 et par le quotidien Le Mandat du 31 janvier 2011, je m'étais employé à réfuter les arguments fallacieux et spécieux de fraudes massives dont M.OUATTARA se serait rendu coupable, fraudes et irrégularités alléguées par M. YAO-N'DRE pour inverser les résultats du deuxième tour de l'élection présidentielle du 28 novembre 2010 et proclamer la victoire de M. Laurent GBAGBO. Cette décision fantaisiste et partisane de M. YAO-N'DRE au détriment de M. OUATTARA constituait à mes yeux une bombe dont les effets dévastateurs occasionneraient la mort de centaines, de milliers d'Ivoiriens. Car, elle faisait fi des résultats proclamés par la CEI, certifiés par M. Choi, Représentant spécial du Secrétaire Général de l'ONU, validés par les différentes décisions et résolutions de l'UMOA, de la CEDEAO, de l'Ua, de l'Union européenne, du Conseil de Sécurité de l'ONU, et s'inspirait de la formule ''ce qui est dit est dit'' du chanteur Petit Denis. Cela m'avait amené à conférer au sieur YAO-N'DRE le titre de fossoyeur de la République. J'éprouve aujourd'hui quelque difficulté à trouver le mot approprié pour qualifier cet apprenti sorcier qui a plongé la Côte d'Ivoire dans cette crise sans précédent dont la prestation de serment de M. Alassane OUATTARA marque la fin. Le vocable de bourreau du peuple est trop noble pour M. YAO-N'DRE. Le titre qui lui sied le mieux, pour tous les torts qu'il a causés à la Côte d'Ivoire et aux Ivoiriens est assurément celui de croque-mort.
En effet, dans les temps anciens, le croque-mort avait pour mission de s'assurer que le ''- cadavre était bien mort -''. Pour ce faire, il devait lui mordre avec force le gros orteil. L'absence de réaction du macchabée était la preuve certaine de sa mort clinique et biologique. M. YAO-N'DRE avait signé avec un peu trop d'empressement le certificat de décès de M. OUATTARA et ordonné son inhumation immédiate selon les rites musulmans. C'était mal connaître M.OUATTARA qui depuis son caveau de l'hôtel du Golf de la Riviera sous blocus n'a pas cessé de bouger, de se débattre et de se battre. Aussi, M. YAO-N'DRE, revenu d'Accra où il s'était enfui pour échapper aux conséquences de son parjure, vient-il de se soumettre à son obligation professionnelle de croque-mort. Il a mordu l'auriculaire, le petit doigt de OUATTARA. Aie ! Aie !, Koutoubou ! La réaction bruyante et foudroyante de M. OUATTARA l'a ramené à la raison. Hé ! hé ! djaa… OUATTARA n'était pas mort .C'est GBAGBO qui me l'a dit ; ou s'il l'était, il est ressuscité depuis le 11 avril 2011, soit13 jours avant le Christ, 13 jours avant Pâques.
C'est donc à M. YAO-N'DRE qu'il revient le privilège et l'honneur d'annoncer la bonne nouvelle, celle de la victoire de M. OUATTARA sur GBAGBO, celle de la victoire de M. OUATTARA sur la mort, celle de la victoire de la Vérité sur le mensonge. Le Seigneur est merveilleux ! Paix sur la Côte d'Ivoire ! Allah akbar ! C'est en substance le message que M. YAO-N'DRE vient de nous délivrer ce vendredi 06 mai 2011, en ce sixième jour du mois de Marie. Malheureusement, M. YAO-N'DRE ne pourra jamais exercer sa morbide vocation de croque-mort sur toutes les victimes de sa forfaiture, les milliers de morts de Duékoué, de Ziombly, de Tinhou, de Blolequin, de Toulepleu, d'Abobo, d'Anonkoikouté,de Yopougon, de Dabou ,de Grand-Lahou. Ces milliers de morts-là sont bien morts, sans sépulture, jetés dans les charniers et fosses communes, réduits en pâté par les obus, brûlés vifs et réduits en cendres par les miliciens, livrés aux charognards, aux vautours et aux chiens, dans les rues, au bord des routes et dans les champs.
Il peut toutefois l'exercer sur lui-même, pour s'assurer qu'il est bel et bien vivant, politiquement s'entend, en se mordant, que dis-je, en se coupant avec ses dents, l'oreille droite pour signer à la manière du grand peintre impressionniste VAN GOGH, son ignoble, funeste et macabre chef-d'œuvre constitutionnel, dont la vente aux enchères permettra aux refondateurs de se constituer un trésor de guerre et de renouveler leurs stocks d'armes de destruction massive pour les futurs génocides.
Par KOUASSI YAO
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