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Économie Publié le lundi 16 mai 2011 | Le Mandat

Filière anacarde / Les Producteurs satisfaits du travail de l’Intercajou

© Le Mandat Par DR
Anacarde : Exportateurs, industriels, acheteurs et producteurs de la filière en conclave
Samedi 12 fébvrier 2011. Katiola
Après une tournée dans les onze régions de production et la grande réunion qu’elle a tenue le 02 mai dernier, à son siège, avec l’ensemble de ses délégués venus des dites régions, la Fédération Nationale des Producteurs d’Anacarde de Côte d’Ivoire (FENPACI) a dressé hier dimanche 15 mai, un bilan partiel de la campagne 2010-2011. Bilan qui a porté sur l’impact de la crise postélectorale sur le déroulement de la campagne de commercialisation, la relance de la campagne de commercialisation et les difficultés rencontrées. Ainsi, concernant l’impact de la crise postélectorale sur le déroulement de la campagne de commercialisation, Koné Salifou, Secrétaire général de la FENPACI a fait noter que « depuis le lancement de la campagne 2010-2011, en février avec la fixation du prix d’achat bord-champ, la campagne a été fortement perturbée par la crise postélectorale avec la fermeture des banques, des Ports d’Abidjan et San-Pédro et enfin la fuite des produits vers les frontières Nord et Est ». Des facteurs qui ont eu des conséquences négatives sur le respect du prix d’achat bord-champ. Outre cet aspect très important, la fuite de près de 150 000 tonnes de noix de cajou vers les pays frontaliers du Nord et de l’Est, a provoqué une perte d’environ 15 milliards de nos francs à l’Etat ivoirien. Ce qui a installé, selon Koné Salifou, « nos braves producteurs dans une extrême précarité et livrés aux diktats de pisteurs, acheteurs et sociétés exportatrices véreux installés illégalement au bord-champ ». Le conférencier a également fait remarquer qu’excepté la région du Zanzan qui bénéficiant de sa proximité avec le Ghana, ce qui joue sur le relèvement du prix, « aucune région n’a pu appliquer le prix d’achat bord-champ de 300 F le kilogramme », avant d’ajouter que « certaines régions tel que le Denguelé, la Savane, le Bafing n’ont pu aller au-delà de 170 Fcfa durant les deux premiers mois de la campagne ». Cette triste donne a rassuré le Secrétaire général de la FENPACI va s’inverser fort heureusement avec le dénouement de la crise post-électorale et avec les différentes actions de sensibilisation et surtout de dénonciation menée par la FENPACI et l’interprofession (Intercajou). Pour ce qui est de la relance de la campagne de commercialisation, le conférencier a soutenu qu’avec la fin de la crise post-électorale et la reprise en main de la campagne de commercialisation par l’Intercajou à travers des tournées de sensibilisation, une bonne politique de communication avec la masse paysanne à la base, ont permis de constater une embellie du prix d’achat d’au moins 300 Fcfa le kilogramme au bord-champ dans les régions de production. Il faut ajouter aussi la satisfaction des producteurs face aux actions conjuguées de l’Intercajou et de la FENPACI par leur présence permanente auprès d’eux pour le respect du prix d’achat bord-champ. « C’est le lieu pour la Fédération d’encourager les opérateurs qui s’étaient détournés des Ports ivoirien du fait de la crise post-électorale de les fréquenter à nouveau afin d’aider la Côte d’Ivoire dans sa relance économique », a dit Koné Salifou. A ce jour donc, excepté quelques acheteurs et sociétés exportatrices indélicats qui tentent de gruger nos braves paysans dans certaines localités, le conférencier a mentionné que la moyenne du prix d’achat bord-champ de la noix de cajou tournait aujourd’hui autour de 280 à 300 francs Cfa, ce qui est une grande première dans la filière depuis bientôt dix ans. « C’est la raison pour laquelle, la FENPACI interpelle ces différents pisteurs et acheteurs à respecter les prix fixés par l’Intercajou ». Cependant, les producteurs, malgré le prix d’achat qui croit de jour en jour, sont confrontés aux dires du Secrétaire général de la FENPACI, aux mêmes difficultés des années antérieures qui sont entre autres, l’insuffisance d’encadrement des producteurs, l’absence de sacherie propre à la filière anacarde, la prolifération de la parafiscalité sur les opérations de commercialisation de l’anacarde. Aussi, a-t-il tenu à saluer pour une fois, à sa juste valeur, « les efforts consentis par le Président du Conseil d’Administration de l’Intercajou, Monsieur Abdoulaye Touré et toute son équipe qui viennent de démontrer que contrairement à ce qu’on a toujours tenté de nous faire croire, la noix de cajou peut se négocier à plus 300 Fcfa voire même 400 Fcfa comme c’est le cas aujourd’hui dans le Zanzan ». Il a également interpelé les autorités à travers l’ARECA afin de jouer enfin pleinement son rôle de régulation de la filière pour la protection des intérêts divergents des acteurs.

JULES CESAR
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