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Art et Culture Publié le mardi 17 mai 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Dossier / Incitation à la haine, manipulation, porte-voix des hommes politique…: L’IA ouvre le débat sur les grosses plaies de la presse ivoirienne

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Crise post-électorale: la presse nationale dans les kiosques à journaux
ABIDJAN, 1er mars 2011. Un homme devant un kiosque
Et si en plus (pour ne pas dire au lieu) d`interpeller le gouvernement Ouattara sur la nécessité de créer les conditions de parution de 4 quotidiens dits pro-Gbagbo ( Notre Voie, le Temps, le Courrier d`Abidjan, le Quotidien d`Abidjan) sur un total de 16 quotidiens d`informations générales existant en Côte d’Ivoire, dont 11 paraissent pour l`instant ( Le Nouveau Réveil, le Patriote, l`Inter, Soir Info, Fraternité Matin, le Jour plus, l`Intelligent d`Abidjan, le Mandat, Nord Sud, l`Expression, Le Démocrate) , Reporters Sans Frontières et les organisations professionnelles du secteur aussi bien en Côte d`Ivoire, qu’à l’extérieur, saisissaient la période post crise actuelle pour poser la question des vraies maladies de la presse ivoirienne?

Presse ivoirienne : poser les questions sur la vraie maladie

Si tous (ou la plupart) les journaux privés ivoiriens deviennent des médias ouverts, libres, pluriels et non partisans, la question de journaux dits pro-Ouattara ou dits pro-Gbagbo peut-elle encore se poser? Après la crise vécue par la Côte d`Ivoire cette question doit-elle vraiment encore se poser? Ne faut-il pas inciter tous les journalistes ivoiriens et la presse écrite de Côte d’Ivoire à être simplement des professionnels, plutôt que de les encourager dans des catégorisations et des étiquettes n`ayant pas toujours fait bon ménage avec le respect des lecteurs, la promotion de la vie humaine et des libertés publiques, le respect de la cohésion sociale, le respect des règles d`éthique et de la déontologie du métier de journaliste? L`entreprise de presse parce qu`elle est privée a-t-elle le droit de sortir des bonnes pratiques du journalisme? Doit-on continuer d`encourager en Côte d`Ivoire ou en Afrique, des méthodes et des pratiques de journalisme qui n`existent pas ou plus en Occident? Alors que tout le monde refuse la démocratie à l`africaine, la démocratie à l`ivoirienne, est-il encore légitime et acceptable de revendiquer ou d’accepter un journalisme à l`ivoirienne, c’est-à-dire une pratique du journalisme qui se ferait en dehors des normes existant partout? La Côte d`Ivoire peut-elle (doit-elle), encore supporter que des journaux soient étiquetés pro-Ouattara ou pro-Gbagbo, et que pour cette seule raison, ces journaux continuent à pratiquer le journalisme comme ils l`ont pratiqué durant ces dernières années? D`ailleurs est-il juste, professionnel et valorisant pour le métier et pour les journalistes de Côte d`Ivoire d`accepter et de revendiquer cette étiquette de journaux pro-Ouattara ou pro-Gbagbo? Le moment n`est-il pas venu de faire la mue, de tirer les leçons du passé, depuis Septembre 2002 à nos jours, à la lumière des recommandations faites sur la presse dans les accords de Marcoussis, recommandations jamais mises en œuvre totalement depuis lors? Le moment n`est-il pas à saisir par la presse ivoirienne pour cesser de produire des journaux dits pro-Ouattara, ou considérés comme pro-Gbagbo afin de (ré) devenir de simples journaux? Ou tout simplement des journaux pro-vérité, pro-respect de l`équilibre dans le traitement de l`information, etc.

Journaliste, le meilleur métier au monde, ou un métier à l’ivoirienne?

En ce moment Côte d’Ivoire, l’activité politique est au ralenti. Le RHDP ne fait pas encore meetings partisans et populaires. Le FPI et la LMP sont encore dans la clandestinité. Des cadres du FPI-LMP sont en exil ou dans la diète et la clandestinité. Des avocats proches de l’ex-pouvoir sont cachés. Pis aucun avocat ivoirien, ou inscrit au barreau d’Abidjan et résidant dans le pays, n’a encore eu le courage de faire connaître sa participation dans la défense de l’ancien pouvoir. Des militaires, policiers et gendarmes ; des médecins, enseignants, syndicalistes, opérateurs économiques ayant participé à des choses illégales avec le régime illégitime de Laurent Gbagbo sont dans le collimateur de la justice ivoirienne. Personne ne se mobilise spécifiquement pour tous ces citoyens sans protection particulière. Pourquoi les journalistes ivoiriens, qui n’ont pas bénéficié d’une protection spécifique lors de la crise, devraient-ils aujourd’hui avoir une attention au-dessus de celle de tous ces milliers de personnes et de citoyens évoqués ? Pourquoi faut-il attendre le retour de quatre quotidiens sur quinze pour accepter que la normalisation est une réalité dans le pays.

Baromètre pour le meilleur et le pire

Pourquoi quand huit quotidiens, ayant la majorité des tirages n’ont pas empêché hier de dormir, on devrait pour quatre quotidiens remuer ciel et terre ? La presse peut-elle être un baromètre de normalisation, quand elle ne se donne pas les moyens de rester équilibrée, honnête, juste, respectueuse de sa déontologie ? Pourquoi n’incite-t-on pas que les journaux qui paraissent, même s’ils sont privés, à être ouverts à toutes les sensibilités, au lieu de se battre pour le retour d’une catégorie de journaux en cautionnant à nouveau le caractère partisan et les dérives d’une presse d’opinion ayant conduit aussi bien dans le camp Gbagbo que dans le camp Ouattara à diviser les Ivoiriens et à attiser la haine ? Le ver est encore dans le fruit. Et cela exige d’interpeller Reporters sans frontières, l ONG, le Conseil national de la Presse, les organisations et associations professionnelles. Pour éviter que l’on continue de rêver d’une presse ivoirienne à part. Pour éviter une presse ivoirienne différente de la presse française, américaine ou d’ailleurs. Autant on a refusé la démocratie à l’ivoirienne ; autant il faut se mobiliser pour refuser la presse à l’ivoirienne ou la presse à l’africaine. Une presse au rabais, qui pourrait alors faire tout, sauf du journalisme.

Affi Nguessan et le FPI doivent pouvoir parler partout

Si aujourd’hui et désormais Pascal Affi N’Guessan peut parler dans le Patriote, le Nouveau Réveil, l’Intelligent d’Abidjan, Nord Sud, l’Expression, le Mandat, le Démocrate et le Jour plus, pourquoi sentiront-t-on le besoin de faire un débat pour des journaux qui ne paraissent pas ? Si hier ( et désormais) Ouattara et Bédié pouvaient parler dans les colonnes de Notre Voie. Le Temps, etc… aurait-on eu besoin d’une presse spécifique dite ‘’pro-Ouattara ou pro-Bédié ? La question de la parution des journaux bleus pose un sérieux problème structurel sur les vraies orientations de la presse en Côte d’Ivoire ? Et puis d’ailleurs pourquoi même si c’est un quotidien privé et proche du RDR, le Patriote ne devrait pas laisser parler des cadres de l’opposition, des gens pouvant critiquer l’action de M. Alassane Ouattara? La question essentielle n’est pas de se battre pour le retour des journaux pro-Gbagbo, mais plutôt de réfléchir sur les ambitions de la presse écrite, et surtout sur les ambitions de ses animateurs d’une part.

Des médias pro, comme médias à part?

Et d’autre part sur la considération que peuvent avoir les hommes politiques et les gouvernants pour une profession qu’ils redoutent et envient peut-être, mais dont ils tiennent visiblement en mépris les animateurs. La pratique du journalisme en Côte d’Ivoire est-elle conforme à ce qui est enseigné dans les écoles de journalisme ? En plus de polémiquer pour le retour dans les kiosques des confrères absents et subissant des tracasseries, ne faut-il pas également se mobiliser pour que les journaux d’informations générales qui paraissent déjà soient davantage ouverts à toutes les sensibilités. Reporters Sans frontières peut-il admettre qu’on exige un RFI pour le pouvoir et un RFI proche de l’opposition. RFI-pro Gbagbo ou RFI pro-Ouattara ? Même si c’est un média de service public, l’Agence France-Presse est une agence ouverte à tous. Sans exclusion. Même si le Figaro est traditionnellement proche de la droite, ce quotidien français n’en reste pas moins ouvert à toutes les sensibilités. Pareil pour le quotidien Le Monde, et pratiquement tous les grands titres de la presse française. Pourquoi doit-on attendre encore des siècles pour parvenir à ce standard professionnel ? Exiger cela pour la Côte d’Ivoire signifie-t-il que nous refusons d’assumer notre souverainété et que nous développons une mentalité de colonisé ? Oui, écrire ces choses de nos jours, c’est courir le soupçon de dire que l’on est manipulé, et que l’on réfléchit selon des standards étrangers, des normes importées, et que c’est le résultat du mode de pensée instauré par l’Occident et ses médias dominants…..

Revenir aux sources du journalisme

Durant la campagne électorale, l’organisation de défense de la liberté de la presse, Reporters Sans Frontières avait établi un monitoring. Dans les rapports, il avait été fait état d’une presse très politiquement et idéologiquement marquée. Une presse de propagande. !Une presse qui a distillé la haine, et aidé à amplifier la crise postélectorale. Ce n’est pas nouveau ! Depuis Marcoussis, la question de la presse a toujours été posée sur la table, mais jamais aucune solution durable ni concrète n’a été apportée à la question. Au fond, la situation de précarité et de parti pris radical par les journaux semble arranger aussi bien les partis politiques (qu’ils soient de l’opposition ou du pouvoir) que les gouvernants. Le drame, c’est que les journalistes acceptent cela, jouent le jeu, et devenaient eux-mêmes, leurs propres bourreaux. Par un extraordinaire et incompréhensible retournement de situation, les journalistes deviennent eux-mêmes des prédateurs conscients et volontaires de la liberté de la presse. Alerte ! La situation est grave ! Les journalistes acceptent en toute liberté de sacrifier leur liberté et leur indépendance, et sont justement alors fiers de dire que s’ils font cela, c’est justement parce qu’ils sont libres et indépendants. La liberté de la presse, pour les journalistes de Côte d’Ivoire, c’est d’être des journalistes militants, des journalistes à la solde d’hommes et de partis politiques !

Des journalistes prédateurs de leur propre liberté

Être des porte-voix de partis politiques, et d’hommes politiques n’ayant pas toujours le courage de leurs opinions, et qui se cachent derrière les privilèges de la presse, derrière les journalistes pour distiller la haine, au lieu de l’amour. Voilà une question sérieuse que Reporters sans frontières doit remettre sur la table. Pour soigner la presse ivoirienne. Attaquer le mal à la racine fera du bien à tous. Le retour des journaux dit pro-Gbagbo n’est pas la solution aux problèmes structurels et réels de la presse en Côte d’Ivoire. Reporters sans frontières ne doit pas faire le choix de la facilité, du laisser-aller. Reporters sans frontières doit exercer une vigilance qui aide à sortir du fait établi, et des mensonges collectifs, qui ont ruiné le crédit de la presse en Côte d’Ivoire. L’échec passé, et surtout l’échec à venir, sera à nouveau un échec de Reporters Sans Frontières, dont les politiques ont de moins en moins peur. Si le régime Gbagbo avait eu de la considération et du respect pour Reporters Sans frontières, et pour les défenseurs de la liberté de la presse, il n’aurait pas fait tant de tracasseries à la presse écrite, dite pro-Ouattara. Si les journaux pro-Ouattara de la crise postélectorale avaient du crédit pour Reporters Sans frontières, ils n’auraient sans doute pas commis certains excès. Si le gouvernement Ouattara avait du respect pour les défenseurs de la liberté de la presse, il créerait immédiatement et sans délai les conditions du retour de la presse dite pro-Gbagbo. Mais la question n’est pas aussi simple que cela.

Il ne peut pas y avoir d’un côté la presse du pouvoir et de l’autre la presse de l’opposition

En Côte d’Ivoire et dans le monde, peut-on avoir des médecins du pouvoir d’un côté et de l’autre des médecins de l’opposition ? La médecine ne se pratique-t-elle pas de la même manière, qu’on soit du parti socialiste ou de UMP en France, qu’on soit républicain ou démocrate aux USA ? Pour soigner le paludisme ou le diabète, le traitement est-il différent selon les convictions politiques ? En médecine, il y’a des règles. Dans la police, il y’a des règles. Chez les avocats, il y a des règles. Pour les policiers, difficile de changer les règles de constatation lors d’un accident de la circulation. Mais pourquoi admet-on un régime différent et spécifique pour la presse ? Pourquoi l’application des règles et des normes pose problème au motif de la liberté de pensée et de commentaires ? Les exceptions dans lesquelles la presse ivoirienne vit depuis 1990, et qui sont les difficiles acquis du multipartisme, après l’impact du parti unique et de la pensée unique de l’époque, doivent-t-elle devenir les vraies règles du jeu, peuvent-elles justifier cette tentation de tous, à soutenir encore et toujours, cette pratique d’un journalisme à l’ivoirienne, c’est-à-dire un journalisme hors norme, un journalisme militant ?

Hamed Bakayoko n’est pas allé au bout de sa pensée

Le 3 mai dernier, lors de la journée mondiale de la liberté de la presse, le ministre délégué à la Communication a tenu des propos qui ont inquiété Reporters Sans Frontières. Qui a écrit ceci dans son dernier communiqué sur la situation de la presse en Côte d’Ivoire. «Dans un discours prononcé au Conseil national de la presse, le 3 mai 2011, à l’occasion de la vingtième Journée internationale de la liberté de la presse, le ministre de l’Intérieur et de la Communication, Hamed Bakayoko, a eu des mots peu rassurants vis-à-vis des médias. Sa déclaration s’apparentait plutôt à une mise en garde. « La liberté oui, mais elle a ses limites. La liberté a une certaine frontière. On ne parle plus de liberté quand elle transcende certaines valeurs. Des gens avaient pensé que l’impunité était sans limite. Il faut qu’ils réalisent que ce n’est plus possible. On ne peut pas déstabiliser le tissu social simplement parce qu’on est journaliste. Nous n’allons pas accepter que la presse enfonce la Côte d’Ivoire. La presse porte une responsabilité importante dans cette crise. Les journaux et les journalistes ont voulu être aux avant-postes des politiques, ils ont voulu aller plus loin que les politiques».
Pas question de rappeler que des mises en garde et des menaces plus claires avaient été dites dans le pays par M Gnonzié Ouattara alors ministre de la communication de Laurent Gbagbo. On peut simplement noter que le ministre délégué à la Communication, M Hamed Bakayoko n’a pas osé dire tout ce qu’il voulait et devait dire. Hamed Bakayoko ne parlait pas qu’aux journalistes de la presse pro-Gbagbo. Il s’adressait également aux journaux pro-Ouattara.

Le ministre parlait à tout le monde et de tout le monde

Car comment ceux-ci peuvent-ils ne pas se sentir interpellés quand le ministre déplore que les journalistes aient voulu faire le travail des hommes politiques à leur place. Le ministre ne s’est pas prononcé contre une seule catégorie de journalistes. C’est vrai qu’on aurait aimé entendre de la part du Ministre ces phrases plus claires : «La presse béni oui oui, la presse de propagande nous n’en voulons pas. Nous ne voulons pas d’une presse qui dit tous les matins que le président Ouattara est parfait, qui ne nous trouve pas des défauts, et qui voit le mal chez l’adversaire politique, ou le diable dans l’opposition. Nous voulons une presse qui n’a pas l’injure facile, d’une presse qui ne sert pas à régler des comptes, à faire de la dénonciation calomnieuse. Nous ne voulons pas d’une presse qui parle sans preuves, qui accuse sans donner la parole à l’accusé, qui condamne les gens avant la justice ou à la place de la justice. La Côte d’Ivoire a tant souffert de cette presse partisane, qui encourage les gouvernants dans le faux, dans la haine, et dans les abus. De cette presse partisane, qui ne rend pas service aux parts politiques, qui accompagne le combat politique dans l’intolérance, le refus de la courtoisie et de la fraternité. Chacun de nous au FPI, PDCI, au RDR a pu en bénéficier, mais le temps de l’autocritique est arrivé. Si vous nous aimez, ne dîtes pas que nous sommes parfaits, et que le FPI ou la LMP, c’est le mal absolu. Nous voulons simplement que vous faisiez votre travail. C’est à ce prix que vous aurez du respect et de la considération à nos yeux et aux yeux du Président Ouattara. Nous ne voulons pas des griots, encore que les griots sont même souvent critiques et embarrassants, à travers des vérités historiques, qu’ils rappellent et qui ne peuvent pas toujours faire plaisir aux nobles, pour lesquels ils parlent. Les ambitions du Président Ouattara pour la Côte d’Ivoire, et nos ambitions pour notre pays sont si grandes que nous ne saurions tolérer une presse au rabais, une presse qui n’est pas à la dimension de la presse aux Etats-Unis, en France et ailleurs. Le journalisme en Côte d’Ivoire, doit pouvoir se pratiquer comme partout ailleurs dans le monde. Il n’y a pas une manière de faire la presse en Côte d’Ivoire, qui doit être différente de la manière dont on la pratique en Europe. Chers amis journalistes de Côte d’Ivoire est-ce trop vous demander ? Faire comme nous le souhaitons n’est-il là pas votre vraie vocation ? Dire ce que j’ai dit, est-ce demander de renoncer à votre indépendance, à votre liberté, est-ce faire recoloniser notre pays et notre pensée, est-ce vous empêcher d’être libre que de demander prochainement à Reporters Sans Frontières, après le monitoring de la période électorale, de venir faire un monitoring post crise, et lui proposer avec l’appui du gouvernement et des professionnels, d’aider à corriger les lacunes et les dysfonctionnement relevés par l’organisation elle même? Nous allons inviter Reporters Sans Frontières, le Comitee to Protect journalists, l’Union de la Presse Francophone, et toutes les structures crédibles en Afrique, ainsi que dans le monde, pour évaluer la situation et aider à bâtir une presse à la hauteur des ambitions et de la dimension de notre pays».

Un travail à faire par les journalistes

Le ministre Hamed Bakayoko n’a pas osé dire ces choses, mais au cours des investigations pour la réalisation de cet article, nous avons appris que cet aspect de la question est une préoccupation pour le ministre délégué à la Communication. Une bonne chose, mais en même temps un regret : est-ce à un membre du gouvernement d’apprendre aux journalistes à faire correctement leur métier, est-ce le devoir d’un ministre de rappeler aux journalistes ivoiriens qu’ils n’ont pas à êtres proches du pouvoir, ni à être proches de l’opposition, mais plutôt qu’ils ont le devoir d’être journalistes. Tout simplement !

Réalisé par Charles Kouassi et Patrice Pohé
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