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Sport Publié le mardi 17 mai 2011 | Le Patriote

Interview / Koné Sanga Youssouf (président de la Fédération Ivoirienne de volleyball) : “On a ressenti durement la crise”

© Le Patriote Par Emma
Sports-Volley ball : La fédération récompense les athlètes.
M. Koné Sanga, Pdt de la fédération de volley et ses collaborateurs ont organisé le vendredi 19 novembre 2010, une cérémonie de recompenses des meilleurs athlètes et club de la saison.
La fédération Ivoirienne de volley-ball à l’instar des autres fédérations a ressenti durement la crise postélectorale. Dans cet entretien, son président Koné Sanga Youssouf explique comment il compte rebondir pour sauver la saison après la crise.

Le Patriote : on vient de sortir d’une longue crise postélectorale. Au niveau de la Fédération Ivoirienne de volley-ball, comment avez-vous ressenti cette crise ?
Koné Sanga Youssouf : Nous avons ressenti durement la crise. On avait entamé le championnat depuis février. Mais nous avons été obligés d’arrêter avant la fin du mois de février, du fait de la situation sécuritaire. Depuis mars-avril, nous n’avons pu avoir de compétition. On a été obligé de suspendre notre championnat national. Nous avons eus une réunion avec les présidents de club, samedi dernier. En termes d’effectifs, on ne nous a pas encore annoncé de mauvaises nouvelles. Au vu des informations que nous avons au jour d’aujourd’hui, les volleyeurs se portent bien. En termes d’infrastructure et matériels, il y a eu des pertes. Certaines équipes ont été victimes de perte d’équipements de ballons et de filets. On a certaines équipes qui s’entrainaient au niveau des cités universitaires avec la mesure de fermeture décidée par le gouvernement, c’est sûr que ces équipes auront des difficultés lors de la reprise du championnat.

LP : vous avez arrêté le championnat par la force des choses, comment comptez vous rebondir ?
K . S.Y : lors de la réunion avec les clubs, nous avons décidé de la poursuite du championnat. La 3ème journée du championnat est prévue pour le samedi 28 mai prochain au stade Champroux à Marcory. La formule du championnat ne connaîtra pas de modification. Seulement, les dates des finales vont être décalées du fait du temps perdu par la crise. Les clubs ont exposé leurs difficultés et nous leur avons donné trois semaines pour faire le rappel de leurs troupes. Vous êtes sans ignorer qu’il y a eu beaucoup de déplacement de personnes hors d’Abidjan. On espère qu’on pourra reprendre de plus belle le 28 mai.

LP : Revenons à la formule du championnat. si elle n’est pas modifiée, ne faut-il pas craindre des problèmes compte tenu du retard accusé ?
K.S.Y : Non, pas du tout. Puisque dès le début du championnat, on avait opté pour une formule moins longue que celle qui a été appliquée l’année dernière. On a pris soin de tenir compte des retards qui seraient causés du fait de la crise. En redémarrant le championnat le 28 mai, on aura des finales du championnat qui auront lieu le week-end du 14 au 15 aoute 2011. Et on aura les finales de la coupe nationale qui auront lieu début septembre. C’est vrai que la pluie va nous gêner, mais nous avons pour soucis de ne pas avoir un championnat au rabais. Nous sommes préoccupés par la nécessité d’avoir un certain temps de jeu raisonnable pour que les équipes qui vont être championnes soient quand même des équipes à la hauteur. On pouvait amoindrir le championnat sur un ou deux mois. C’est vrai que c’est dur mais il faut un minimum de temps de pratique sportive pour pouvoir défendre notre bilan, aussi bien auprès de la tutelle qu’auprès des instances africaines de volleyball.

LP : la zone 3 doit se jouer dans quelques semaines. Pouvez-vous rassurer les amoureux du volley-ball de la participation des deux représentants que sont la Soa et le Stella.?
K.S.Y : Au niveau de la zone 3, il y a deux problèmes. Le premier, c’est la question que vous posez concernant la participation. Vous savez qu’il y a eu des changements au niveau du ministère. Depuis 10 jours, nous avons présenté au nouveau ministre des sports les dossiers relatifs à la participation à cette compétition. Mais depuis le mois d’aoute 2010, le ministère avait déjà reçu les correspondances concernant ces compétitions qui sont maintenant des compétitions traditionnelles. Puisqu’elles sont annuelles. Et nos équipes participent chaque année à ces compétitions .Mais on n’a pas encore eu de retour ferme. On attend et on espère que nos équipes championnes, en l’occurrence le Stella pour les dames et la Soa pour les hommes, pourront prendre part à la compétition. Le second problème est celui de la date même de la compétition. C’est Ouagadougou qui doit l’accueillir, malheureusement ces derniers temps le Burkina a connu quelques soubresauts. Les organisateurs nous ont fait part de deux reports. Initialement, c’était prévu pour fin avril, ensuite la date du 8 mai et depuis 3 jours, on nous parle de début mai et fin juin. Voici donc les deux problèmes auxquels nous sommes confrontés. D’abord, il faut que la compétition ait lieu, il faut une date précise pour le démarrage de la compétition. En tout cas, si la compétition a lieu, on se battra pour que nos représentants aillent défendre les couleurs du pays.

LP : quelles sont les attentes de la famille du volleyball des nouvelles autorités du pays ?
KSY : Nous connaissons le président de la République, son excellence Alassane Ouattara, comme un grand bosseur et un homme méthodique, nous au volleyball, nous attendons que la loi sur le sport qui avait en son temps été rejetée, soit votée. Je pense que le ministre Banzio fera tout pour que cette loi soit votée. A Coté de cela, il y a la question du soutien aux sports dits mineurs, comme le volleyball. Nous souhaitons le financement du sport par l’Etat de Côte d’Ivoire.

CZ
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