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Politique Publié le vendredi 20 mai 2011 | Le Patriote

Alassane Ouattara était hier sur les lieux, à la Fondation

© Le Patriote Par Aristide
Activités du chef de l`Etat: le Président Alassane Ouattara a effectué une visite officielle au Burkina Faso
Lundi 16 mai 2011. Ouagadougou (Burkina Faso).
La dernière répétition avant le jour de gloire. C’est ce à quoi le président Alassane Dramane
Ouattara s’est prêté hier. Il est 15h00. Les gyrophares et sirènes d’un cortège impression
retentissent sur la voie principale de la capitale économique. C’est le branle-bas du côté des
véhicules et autres taxis. Chacun cherche comment se garer pour éviter d’être dans le champ du cortège qui déboule à vive allure. « C’est le cortège de qui ça ? », s’interroge un badaud. « On dirait le cortège du président de la République », s’exclame un autre. Un rapide coup d’œil sur la longue procession nous permet de confirmer l’information. Le président de la
République est bel et bien à Yamoussoukro. L’information qui, depuis le matin, circulait dans
la ville est enfin confirmée. Nous décidons de suivre le cortège présidentiel pour en savoir
plus.

Après avoir traversé toute la ville, le cortège arrive à la Fondation Félix Houphouët-
Boigny pour la recherche de la paix. Pendant que nous cherchons à pénétrer le périmètre de
l’imposante bâtisse, nous sommes stoppés net par des soldats qui nous font signe de nous
éloigner. Des bruits de sirènes et de gyrophares viennent mettre fin à nombreuses questions
qui nous envahissent. Renseignement pris, c’est le cortège du Premier ministre qui rejoint le
chef de l’Etat à la Fondation Félix Houphouët-Boigny. Dans la grande salle où aura lieu la
cérémonie d’investiture, le président est devant le pupitre. Avec son sourire naturel et
contagieux, il se prête au jeu des techniciens et autres organisateurs pour les dernières
répétions avant le grand jour. De sa voix posée, il teste le micro qui est en face de lui, dans
une ambiance bon enfant. Sous les regards du Premier ministre Guillaume Soro, des
ministres Amadou Gon Coulibaly, Amon Tanoh Marcel, Hamed Bakayoko et Jeanne
Peuhmond.

Dans la salle, se trouvent également le gouverneur Augustin Thiam, le maire
Gnrangbé Jean et le préfet Ekponon ainsi que d’autres personnalités. Devant le pupitre et le
micro, le chef de l’Etat essaye de détendre un peu l’atmosphère. « M. le président de la
République du Gondwana », lance-t-il avec le sourire en référence à la chronique satirique sur l’actualité politique africaine, animée chaque jour par le désormais célèbre Mahamane sur
RFI. Une plaisanterie qui déclenche un fou rire dans la salle. Les techniciens profitent pour
effectuer les derniers réglages au niveau des écrans géants, les micro-projecteurs et les écrans de contrôle du téléscripteur. Après quelques réglages et essais, une voix se fait entendre. « Mesdames et messieurs, veuillez quitter la salle pour ceux qui ne sont pas concernés.

Le président de la République va maintenant lire son discours », somme le protocole. Pendant que nous attendons à l’extérieur, nous voyons le service du protocole s’agiter à nouveau. « La Première dame arrive », entend-on dire. Mme Dominique Ouattara, dans une splendide robe sombre parsemée de blanc, fait son entrée dans le hall. Elle est vite accueillie par le protocole qui la conduit dans la salle où elle rejoint son époux. Au même moment, le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur prennent congé du couple. Laissant le président de la République continuer les essais et essayages avec les techniciens et les organisateurs. Cette fois-ci sous l’œil attendrissant et maternel de la « Blanche colombe ». Au bout d’une heure, les organisateurs et les techniciens semblent satisfaits et décident de libérer le président.

Le chef de l’Etat sort de la salle en compagnie de la Première dame. Main dans la main, le couple présidentiel, après un huis clos dans le bureau du secrétaire général de la Fondation, quitte le joyau architectural, l’air satisfait. Pendant que le cortège présidentiel s’ébranle vers
l’aéroport, il est remplacé par celui du Premier ministre. Certainement pour d’autres réglages
au plan sécuritaire. Il était 17h30 mn.

Jean-Claude Coulibaly (Envoyé spécial)
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