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Politique Publié le mercredi 25 mai 2011 | Nord-Sud

Réforme de la sécurité intérieure: La Crs, la Bae, le Cecos et le Demir dissous

© Nord-Sud Par Nathan Koné
Cecos - Le Contrôleur-général Bredou M`Bia préside la cérémonie d`arrosage du galon du commissaire principal Robé Gogo Joachim
Jeudi 16 septembre 2010. Abidjan. Siège du Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCOS). Le général de division Guai Bi Poin (photo) célèbre la promotion de son second, Robé Gogo Joachim, le chef de la planification et des opérations, au grade de Commissaire principal, en présence du Directeur général de la police, le général Bredou M`Bia
Les nouvelles autorités procèdent à un réaménagement dans la sécurité intérieure par la dissolution d’unités spéciales.


Crs, Bae, Cecos, Demir. Ces unités spéciales sont désormais aux archives de la sécurité intérieure. L’information qui circulait dans le milieu de la police depuis près d’un mois, a été confirmée par des éléments du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos). Qui soutiennent qu’un message affiché à l’école de gendarmerie fait état de la dissolution du Cecos de Guiai Bi Poin. D’autres sources policières rapportent qu’il en est de même pour la Compagnie républicaine de sécurité (Crs), la Brigade anti-émeute (Bae) et le Détachement mobile d’intervention rapide(Demir) de l’ex-comthéâtre, Boniface Konan.
Selon nos interlocuteurs, les nouveaux dirigeants reprocheraient à ces unités d’avoir dévié de leur mission de départ. En effet, le rôle de répression de ces unités pendant la crise post-électorale en faveur de Laurent Gbagbo aurait fait pencher négativement la balance. Dans un contexte de réconciliation, les autorités auraient choisi de les effacer de la mémoire collective. Selon nos informateurs, les camps de la Bae et de la Crs serviront à l’encasernement des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) qui s’y préparent activement. Les policiers et les gendarmes qui composent ces unités devraient être redéployés dans le Nord, le Sud et l’Ouest du pays. Où ils sont absents depuis une décennie du fait de la crise armée. D’autres seront affectés à la police secours tandis que les autres iront à la police de salubrité. Un retour sur le terrain qui ne les enchante pas, à en croire notre source. « Ces éléments savent qu’ils n’auront plus la possibilité de racketter. Qu’ils ne pourront plus abuser du corps pour soutirer de l’argent aux citoyens », confie notre interlocuteur. Qui ajoute que tous ces anciens desdites unités se battent pour être affectés à l’escorte des hautes personnalités : « là-bas, ils savent qu’ils peuvent avoir de grosses primes».
Une nouvelle force spéciale dont la dénomination reste à déterminer, sera créée en lieu et place de ces unités. Elle devrait être dirigée par le colonel-major Doumbia Lacina, ancien commandant du 1er bataillon.

Bamba K. Inza
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