Abidjan, 26 mai -La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) a subi des pertes évaluées à plus de 2,6 milliards de Fcfa dans la crise postélectorale qu’a vécue la Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi son directeur général, Bernard N’Doumi, au siège de l’institution.
Lors d’une conférence de presse sur le thème "Impact de la crise postélectorale sur notre institution : Etat des lieux, dispositions prises et perspectives", M. N’Doumi a déploré les nombreux préjudices directs enregistrés par l’institution de prévoyance sociale dans les différentes agences d’Abidjan, notamment Abobo et Yopougon où les outils de production ont été complètement détruits.
Le premier responsable de la CNPS a également évoqué le manque à gagner de plus de 18 milliards du fait des difficultés des entreprises ivoiriennes à verser leurs quotes-parts de cotisations sociales durant les cinq mois de crise postélectorale. Pourtant, la structure doit payer les pensions mensuelles aux assurés sociaux, a-t-il ajouté, avant de les rassurer d’éponger tous les arriérés d’ici fin juin, de sorte que "d’ici juillet, nous retombons dans la procédure normale de paiement à termes échus", a dit M. Bernard N’Doumi.
Le directeur général de la CNPS a rappelé aux pensionnés de Yopougon et d’Abobo qu’en attendant de remettre à la place leurs agences, ils devront se rendre respectivement à Adjamé et à Cocody pour percevoir leurs pensions pour ceux payés directement à la caisse.
"A compter du 1er juin, nous allons solliciter des partenaires qui viendront payer les assurés sociaux à nos guichets" en lieu et place des caissiers de la CNPS, a annoncé Bernard N’Doumi qui se réjouit de la convention de paiement existant entre son institution et la structure de microfinance, COOPEC.
"Il faut éviter désormais de brasser des monnaies à nos caisses", a-t-il conclu.
(AIP)
Lors d’une conférence de presse sur le thème "Impact de la crise postélectorale sur notre institution : Etat des lieux, dispositions prises et perspectives", M. N’Doumi a déploré les nombreux préjudices directs enregistrés par l’institution de prévoyance sociale dans les différentes agences d’Abidjan, notamment Abobo et Yopougon où les outils de production ont été complètement détruits.
Le premier responsable de la CNPS a également évoqué le manque à gagner de plus de 18 milliards du fait des difficultés des entreprises ivoiriennes à verser leurs quotes-parts de cotisations sociales durant les cinq mois de crise postélectorale. Pourtant, la structure doit payer les pensions mensuelles aux assurés sociaux, a-t-il ajouté, avant de les rassurer d’éponger tous les arriérés d’ici fin juin, de sorte que "d’ici juillet, nous retombons dans la procédure normale de paiement à termes échus", a dit M. Bernard N’Doumi.
Le directeur général de la CNPS a rappelé aux pensionnés de Yopougon et d’Abobo qu’en attendant de remettre à la place leurs agences, ils devront se rendre respectivement à Adjamé et à Cocody pour percevoir leurs pensions pour ceux payés directement à la caisse.
"A compter du 1er juin, nous allons solliciter des partenaires qui viendront payer les assurés sociaux à nos guichets" en lieu et place des caissiers de la CNPS, a annoncé Bernard N’Doumi qui se réjouit de la convention de paiement existant entre son institution et la structure de microfinance, COOPEC.
"Il faut éviter désormais de brasser des monnaies à nos caisses", a-t-il conclu.
(AIP)
