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Politique Publié le samedi 28 mai 2011 | L’Inter

ADO : « Le gouvernement connu au plus tard à la mi-juin » ; « Laurent Gbagbo aura du mal à échapper à la prison »

Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé, toujours sur la radio française Europe 1, la formation d'un gouvernement d'union au plus tard à la mi-juin. Ce gouvernement, a-t-il souligné, est ouvert à toutes les forces politiques, y compris celle de son prédécesseur Laurent Gbagbo, « si évidemment elle le souhaite ». « Je pense au plus tard à mi-juin (pour la formation de ce gouvernement) », a-t-il soutenu. « Le Premier ministre Guillaume Soro doit diriger ce gouvernement de transition avant des élections législatives prévues avant la fin de l'année, probablement en novembre-décembre », a ajouté le président Ouattara. Qui est revenu sur les crimes commis en Côte d'Ivoire pendant la crise post-électorale. Selon lui, tous les responsables (des crimes) seront jugés sans distinction. « Quels qu’ils soient, où qu’ils soient, qu’ils soient de mon bord ou de celui de Laurent Gbagbo, nul ne sera au-dessus de la loi », a-t-il précisé. Ouattara, qui veut sortir la Côte d'Ivoire du cycle de l'impunité, est déterminé à frapper tous ceux qui ont les mains trempées de sang, y compris ceux qui sont de son bord. Le faisant, il compte faire de la Côte d'Ivoire un État de droit où aucun crime ne sera toléré. « La Côte d’Ivoire peut être un exemple en matière de démocratie et des droits de l’Homme », a-t-il poursuivi. « Il faut qu’il y ait un dialogue et à l’issue de cela, tout comportement pouvant être pardonné le sera. Mais les crimes de sang seront punis », a-t-il martelé. A ses yeux, la réconciliation ne saurait éteindre l'action judiciaire qui doit suivre son cours. « La Côte d’Ivoire doit sortir de l’impunité, (…) elle peut être un exemple et nous allons mettre en œuvre des mesures fortes », a-t-il annoncé. Le président Ouattara compte livrer à la Cour pénale internationale (CPI) les criminels que la justice ivoirienne ne pourra juger. « Nous ne sommes pas totalement équipés pour assurer tous les jugements. Les crimes de sang et crimes contre l’humanité seront jugés par la Cour Pénale Internationale (CPI) », a-t-il révélé. Le disant, il fait allusion à son prédécesseur, qui a refusé de lui céder le fauteuil présidentiel à l'issue de la présidentielle du 28 novembre. Une élection qui a débouché sur une crise post-électorale ayant occasionné de nombreux morts et d'importants dégâts matériels. « Le juge décidera [du sort de Laurent Gbagbo, NDLR], mais à mon avis il y a tellement d’éléments accablants qu’il lui sera difficile d’échapper à la prison », a déclaré Alassane Ouattara, précisant qu’ « il (Gbagbo) a déjà tous les droits pour sa défense, ses avocats étaient avec lui hier( NDLR: le jeudi 26 mai), et cela continuera ».

Y. DOUMBIA
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