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Société Publié le samedi 28 mai 2011 | Le Patriote

Crise à l`Office Ivoirien des Chargeurs : Bataille féroce pour le contrôle de la structure

Rififi à l'Office Ivoirien des chargeurs (OIC). Les membres de l'organe dirigeant demis par l'ancien régime, munis d'une décision de justice en date du 27 juillet 2010, tentent depuis quelques jours de reprendre possession des locaux de l'OIC. Cet arrêt de la Cour d'appel du Tribunal de Première instance d'Abidjan donne un non-lieu aux plaintes portées contre eux pour malversations et détournements de fonds. Il les réhabilite ainsi dans le différend qui les oppose à Bakayoko Abdul Dramane, l'administrateur provisoire désigné par le régime de Laurent Gbagbo. «Depuis 2004, la direction générale et le Conseil d'administration ont été débarqués pour faire place à une administration provisoire qui dure depuis 7 ans. L'affaire a été portée devant le juge, une décision a été rendue. Nous demandons simplement qu'elle soit exécutée », a martelé Serges Ouattara porte-parole des membres dudit Conseil d'administration en brandissant la grosse de non lieu de la Cour d'Appel. C'était jeudi dernier, au cours d'une rencontre avec la presse, au Plateau. A en croire M. Ouattara, les nouvelles autorités qui prônent l'Etat de droit se doivent de leur prêter main forte pour que les décisions de justice soient appliquées. « Le président de la République, Alassane Ouattara n'a de cesse de dire que la nouvelle Côte d'Ivoire a besoin d'institutions fortes, voilà pourquoi nous exigeons la réinstallation des organes dirigeants de l'OIC », a-t-il insisté. Du côté, de l'administrateur provisoire actuel, les choses semblent être perçues autrement. M. Bakayoko Abdoul Dramane reconnaît que l'action judiciaire contre les anciens dirigeants de l'OIC a conduit à un non- lieu en Appel. « Il faut le dire, les poursuites judiciaires contre les dirigeants que sont : M. Bley Anondo Michel, président du conseil d'administration et M. Yaya Dembélé, directeur général pour malversations financières et détournements de fonds, si en première instance, ils ont été condamnés à trois ans de prison ferme avec une forte amende, en appel, ils ont obtenu un non-lieu après moult tractations avec la tutelle, le ministère des infrastructures économiques» explique-t-il. Poursuivant, l'administrateur provisoire de l'OIC précise que «la Grosse du 27 juillet 2010, ne dit pas que l'action judiciaire ayant abouti à un non lieu, qu'automatiquement, les anciens dirigeants sont reconduits à leurs postes. D'autant plus que, la tutelle avait en accord avec les autorités compétentes pris des mesures pour assurer la continuité et le bon fonctionnement de l'OIC ». Selon toujours Bakayoko Abdoul Dramane, l'OIC et ses conseils ont saisi ce tribunal et obtenu en Appel le sursis à exécution de la Grosse du 27juillet 2010, à travers l'ordonnance N° 1943/2010/ du 08 Septembre 2010, signée par le premier président de la Chambre de la Cour d'Appel, M. Touré Ali. Toutefois, M. Bakayoko Abdoul reste confiant quant au dénouement de cette crise, qui met à mal le fonctionnement de cette structure. « La situation à la tête de l'OIC sera très bientôt réglée définitivement pour lui permettre de contribuer efficacement à la reconstruction post-crise », professe l'administrateur provisoire, en poste depuis 7 ans. Il faut à présent, que les autorités compétentes mettent fin à cet imbroglio à la tête de l'Office Ivoirien des Chargeurs. Cela, pour rassurer les sociétaires et le personnel de l'OIC.

Moussa Keita
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