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Politique Publié le lundi 30 mai 2011 | Le Mandat

Justice ivoirienne : La grosse de trop

Pendant que le Président s’évertue à offrir à la Côte d’Ivoire un système judiciaire des agents de ce prestigieux corps rechignent à se conformer à cet esprit nouveau. Une autre preuve…dans l’affaire qui oppose Ghassan Soudan et ses associés.

Dans la création d’une entreprise, des camarades, des amis, mieux, des frères, ont toujours constitué l’idéal pour la bonne marche de celle-ci. Tels les Bouygues, les frères Sylla…Et pourtant !

C’est ainsi que des frères d’une même famille, à l’image des puissantes entreprises qui font la fierté dans le monde entier, ont décidé de se mettre ensemble pour en faire autant. Pour mémoire, il est nécessaire de savoir qu’à l’origine, c’est avec Soudan Ahmed père et ses enfants que la plupart des sociétés ont été créées. C’est donc à la faveur du mariage de Monsieur Marwan Al Anis et deMademoiselle May Soudan, que celui-ci, devenu gendre de la grande famille Soudan, intègre alors ses différentes sociétés. A cet effet, les parts des actions desdites sociétés ont été reparties au prorata des différents actionnaires. Ils créent alors, en 1999, l’UOC (United Oil Compagnie), qui est une Raffinerie d’huile de palme basée à Sikensi et qui a débuté ses activités en 2002. Monsieur Marwan Al Anis en est le Directeur Général. Ce, après la création D’ADAM AFRIQUE SARL. Cette société est une savonnerie basée à Koumassi depuis 1986 qui possède également une huilerie basée quant à elle à Sikensi depuis 1992. En 1998, la SIPEF-CI, S.A qui est aussi une huilerie basée à San
Pedro est créée.

C’est ainsi que Monsieur Marwan Al Anis, administrateur de SIPEF CI et également Directeur Général de L’UOC, laquelle société est propriétaire des 68% des parts de SIPEF CI, exercera les fonctions de contrôle et de suivi des opérations de ladite société. Malheureusement, à en croire M. Soudan, cette ambiance de convivialité qui a contribué à la naissance de bon nombre de sociétés entre frères, sœurs, gendre et beau-frère, va prendre du plomb dans l’aile. Monsieur Marwan Al Anis caractérisé par une boulimie financière déconcertante, va user de subterfuge pour pomper des sommes faramineuses dans lesdites sociétés pour son compte personnel. Le pot aux roses ayant vite été découvert grâce à la vigilance des autres associés, une plainte avec constitution de partie civile en date du 17 février 2011 est déposée entre les mains du doyen des juges d’instruction près le tribunal de Première instance d’Abidjan Plateau pour faux et usage de faux, abus de biens sociaux, abus de confiance et escroquerie. La prise de connaissance de cette plainte par Monsieur Marwan Al Anis, le gendre de la famille Soudan, a suffi pour que celui-ci, très vite, entreprenne des actions pour faire disparaitre tous les éléments de preuves tangibles susceptibles de le compromettre sérieusement. A savoir, le licenciement de ses plus proches collaborateurs capables de témoigner contre lui, l’intimidation de ses associés, suivie de menaces de mort’’. Ainsi, toujours selon M.

Soudan, pendant l’absence des partenaires minoritaires, Soudan Fayez, Soudan Rafic, Michel Jabreet leurs collaborateurs Madame Claude Elanie Fares et de Madame Jabre, ont été tous victimes de pillage, de vol de documents à domicile. Ceux-ci sont bizarrement cités dans une grosse de justice parue dans un quotidien de la place le 25 mai 2011. Cette fausse grosse confirmée par le tribunal avait été remise es aux autorités militaires pour l’arrestation de ces mêmes victimes citées plus haut.
N’eut été la vigilance et l’intégrité des FRCI qui ont déjoué le complot en menant des investigations poussées, ces personnes innocentes seraient injustement arrêtées.

En effet, ces actionnaires minoritaires avaient préalablement déposé une plainte chez le doyen des juges d’instruction pour faux et usage de faux, détournements de biens sociaux contre leur Directeur Général et associé, Monsieur Marwan Al Anis et ses complices. L’enquête qui suit son cours établira les liens entre la fausse grosse et les faux documents fabriqués et qui avaient fait l’objet de la plainte chez le juge d’instruction. Cette démarche de Monsieur Marwan Al Anis, à y voir de près, ne viserait qu’un seul objectif. Ecarter les requérants, ses bienfaiteurs de la gestion de toutes leurs sociétés, avec la révocation sine die du Président du Conseil d’Administration, Monsieur Fayez Soudan et de tous les administrateurs qui lui sont défavorables, pour nommer les enfants de Ghassan Soudan de sorte à ce que ceux-ci agissent en sa faveur au grand dam des autres frères Soudan. C’est pourquoi,explique M. Soudan, ‘’les exposants, pour la sauvegarde de l’intérêt général de leurs sociétés et pour éviter que Monsieur Marwan et ses sbires ne s’accaparent de leurs biens communs, ont sollicité la bienveillance de Monsieur le Président du Tribunal de Première Instance, de prendre des mesures conservatoires, en ordonnant le sursis à la tenue de l’assemblée générale de la société ADAM AFRIQUE, projetée le 06 juin 2011 à 10 heures 00’’. Affaire à suivre…

PATRICK DE SERI
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