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Politique Publié le mercredi 1 juin 2011 | Le Patriote

Réconciliation nationale : 200 chefs traditionnels et notables de Gagnoa se rendent à Yamoussoukro

© Le Patriote Par Emma
A la mémoire des victimes de la crise post-électorale: le Président Alassane Ouattara lance la Journée nationale des Martyrs
Jeudi 12 mai 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le chef de l`Etat décrète le 12 mai, Journée nationale des martyrs. Pendant trois jours, du 12 au 14 mai, les drapeaux seront en berne sur toute la Côte d`Ivoire pour marquer le deuil. Photo: le Roi de Bassam (tenue rouge) et des chefs traditionnels
Le processus de réconciliation nationale est en marche. Les ressortissants de Gagnoa ne veulent pas être en reste. La preuve, 165 chefs de village et 35 notables de la région, soit au total 200 personnes garantes de la tradition dans la région du Fromager, se rendront le 03 juin prochain à Yamoussoukro pour y rencontrer le président de la Commission «Dialogue, vérité et réconciliation», Charles Konan Banny. Cette action d`envergure est l`œuvre de fils de la région avec la bénédiction des chefs à la tête desquels se trouve Gbizié Lambert, président du Conseil des chefs de village du département de Gagnoa. Au nom du président du Conseil, M. Gadji Dagbo Joseph, chef du village de Godélilié, sous-préfecture de Gnagbodougnoa, a exposé hier, à la Riviera, devant la presse les objectifs de cette rencontre. A entendre M. Gadji, les chefs de village de Gagnoa rencontrent Banny à Yamoussoukro pour au moins trois raisons. D`abord, traduire au chef de l`Etat la reconnaissance des garants de la tradition du Fromager et leur attachement aux valeurs de la République qu`il incarne. « Les parents de Laurent Gbagbo voudraient lui dire qu`ils le reconnaissent comme président de la république et sont à sa disposition », a laissé entendre M. Gadi Dagbo Joseph. Ensuite, au nom de ses pairs, l`orateur a affirmé que les chefs du Fromager entendent ce jour-là exprimer haut et fort qu`ils n`ont jamais distribué d`armes aux populations. «Si tant qu`il y a eu des armes, elles ne sont pas passées par les chefs de village. Comme le parti (FPI) a ses réseaux, certainement que la distribution des armes s`est faite par ce canal», a-t-il ajouté. Enfin, à en croire le chef de Godélilié, la démarche des chefs s`inscrit dans la volonté d`apaiser la tension dans la région et créer la confiance entre les populations.

I.B. Kamagaté
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