Abidjan – Avant son départ de la Côte d’Ivoire au terme d’un an d’exercice à la tête de la force interarmées de l’opération Licorne, le Général Jean Pierre Palasset a animé mardi au camp du 43ème BIMA de Port-Bouët une conférence de presse au cours de laquelle il a énuméré les cinq enseignements majeurs tirés de sa mission.
« Ce qui me frappe le plus durant cette année improbable, c’est tout ce que j’ai appris. Je pense que cela a été pour moi une année riche en enseignements parce que j’ai eu l’honneur de côtoyer beaucoup de personnalités avec des responsabilités très différentes, qu’elles soient diplomatiques, politiques, médiatiques, religieuses, judiciaires, militaires et qu’au contact de ces gens-là, j’ai tiré des enseignements sur mon métier et sur la vie tout simplement », a-t-il dit.
« Le premier concerne la politique qui est la fonction primo de tout ce qui gère une communauté d’hommes. (…) Le deuxième enseignement pour moi, c’est l’extraordinaire complémentarité entre les actions diplomatiques et militaires et c’est un cas, je pense, qui fera école », a noté le Général Palasset.
Poursuivant, il a déclaré que le troisième enseignement concerne les journalistes qui font un métier très difficile car exposés à des pressions parfois politiques. « J’ai pu percevoir toutes les conséquences funestes quand l’objectivité n’était plus de mise, quand la diffamation et le mensonge prenaient le pas sur la réalité, les faits et le débat d’idées que vous suscitez », a-t-il souligné.
Pour le commandant sortant de la force française, « le quatrième enseignement c’est que, loin de tout parti pris, la foi doit nous enseigner l’amour du prochain, la tolérance et le vouloir vivre ensemble. (…) L’oublier, c’est ce perdre. (…) Le cinquième enseignement, c’est qu’après le politique, le temps des médiations, le temps de la force armée, vient le temps de la justice. Ce temps a commencé très rapidement et sera long, implacable, inexorable ».
Selon le Général Palasset, « l’impunité n’a pas lieu d’être et la recherche de la vérité se fait par la conjugaison de l’action des organisations internationales, des ONG, de la justice ivoirienne ».
« Le dernier point concerne davantage mon métier. Je le connaissais bien mais je l’ai réappris. C’est qu’au paroxysme d’une crise, le militaire est seul. Cette solitude peut aboutir à des dérives et à des emplois inconsidérés de la force. Seul l’emploi d’une force mesurée nous honore car elle épargne des souffrances à la population civile et se concentre sur ce qui permet la résolution de la crise », a-t-il affirmé.
« Loin de susciter haine et revanche, elle provoque le respect. Faut-il que cet emploi soit limité dans le temps et l’espace. Voilà la richesse de cette année, que j’ai apprise à votre contact, au contact de tous les Ivoiriens », a conclu le Général lors de sa dernière conférence de presse en Côte d'Ivoire.
(Le commandant de la force Licorne, le Général Palasset dit avoir tiré cinq enseignements majeurs de sa mission en Côte d’Ivoire
Abidjan, 1er juin (AIP) – Avant son départ de la Côte d’Ivoire au terme d’un an d’exercice à la tête de la force interarmées de l’opération Licorne, le Général Jean Pierre Palasset a animé mardi au camp du 43ème BIMA de Port-Bouët une conférence de presse au cours de laquelle il a énuméré les cinq enseignements majeurs tirés de sa mission.
« Ce qui me frappe le plus durant cette année improbable, c’est tout ce que j’ai appris. Je pense que cela a été pour moi une année riche en enseignements parce que j’ai eu l’honneur de côtoyer beaucoup de personnalités avec des responsabilités très différentes, qu’elles soient diplomatiques, politiques, médiatiques, religieuses, judiciaires, militaires et qu’au contact de ces gens-là, j’ai tiré des enseignements sur mon métier et sur la vie tout simplement », a-t-il dit.
« Le premier concerne la politique qui est la fonction primo de tout ce qui gère une communauté d’hommes. (…) Le deuxième enseignement pour moi, c’est l’extraordinaire complémentarité entre les actions diplomatiques et militaires et c’est un cas, je pense, qui fera école », a noté le Général Palasset.
Poursuivant, il a déclaré que le troisième enseignement concerne les journalistes qui font un métier très difficile car exposés à des pressions parfois politiques. « J’ai pu percevoir toutes les conséquences funestes quand l’objectivité n’était plus de mise, quand la diffamation et le mensonge prenaient le pas sur la réalité, les faits et le débat d’idées que vous suscitez », a-t-il souligné.
Pour le commandant sortant de la force française, « le quatrième enseignement c’est que, loin de tout parti pris, la foi doit nous enseigner l’amour du prochain, la tolérance et le vouloir vivre ensemble. (…) L’oublier, c’est ce perdre. (…) Le cinquième enseignement, c’est qu’après le politique, le temps des médiations, le temps de la force armée, vient le temps de la justice. Ce temps a commencé très rapidement et sera long, implacable, inexorable ».
Selon le Général Palasset, « l’impunité n’a pas lieu d’être et la recherche de la vérité se fait par la conjugaison de l’action des organisations internationales, des ONG, de la justice ivoirienne ».
« Le dernier point concerne davantage mon métier. Je le connaissais bien mais je l’ai réappris. C’est qu’au paroxysme d’une crise, le militaire est seul. Cette solitude peut aboutir à des dérives et à des emplois inconsidérés de la force. Seul l’emploi d’une force mesurée nous honore car elle épargne des souffrances à la population civile et se concentre sur ce qui permet la résolution de la crise », a-t-il affirmé.
« Loin de susciter haine et revanche, elle provoque le respect. Faut-il que cet emploi soit limité dans le temps et l’espace. Voilà la richesse de cette année, que j’ai apprise à votre contact, au contact de tous les Ivoiriens », a conclu le Général lors de sa dernière conférence de presse en Côte d'Ivoire.
(AIP)
« Ce qui me frappe le plus durant cette année improbable, c’est tout ce que j’ai appris. Je pense que cela a été pour moi une année riche en enseignements parce que j’ai eu l’honneur de côtoyer beaucoup de personnalités avec des responsabilités très différentes, qu’elles soient diplomatiques, politiques, médiatiques, religieuses, judiciaires, militaires et qu’au contact de ces gens-là, j’ai tiré des enseignements sur mon métier et sur la vie tout simplement », a-t-il dit.
« Le premier concerne la politique qui est la fonction primo de tout ce qui gère une communauté d’hommes. (…) Le deuxième enseignement pour moi, c’est l’extraordinaire complémentarité entre les actions diplomatiques et militaires et c’est un cas, je pense, qui fera école », a noté le Général Palasset.
Poursuivant, il a déclaré que le troisième enseignement concerne les journalistes qui font un métier très difficile car exposés à des pressions parfois politiques. « J’ai pu percevoir toutes les conséquences funestes quand l’objectivité n’était plus de mise, quand la diffamation et le mensonge prenaient le pas sur la réalité, les faits et le débat d’idées que vous suscitez », a-t-il souligné.
Pour le commandant sortant de la force française, « le quatrième enseignement c’est que, loin de tout parti pris, la foi doit nous enseigner l’amour du prochain, la tolérance et le vouloir vivre ensemble. (…) L’oublier, c’est ce perdre. (…) Le cinquième enseignement, c’est qu’après le politique, le temps des médiations, le temps de la force armée, vient le temps de la justice. Ce temps a commencé très rapidement et sera long, implacable, inexorable ».
Selon le Général Palasset, « l’impunité n’a pas lieu d’être et la recherche de la vérité se fait par la conjugaison de l’action des organisations internationales, des ONG, de la justice ivoirienne ».
« Le dernier point concerne davantage mon métier. Je le connaissais bien mais je l’ai réappris. C’est qu’au paroxysme d’une crise, le militaire est seul. Cette solitude peut aboutir à des dérives et à des emplois inconsidérés de la force. Seul l’emploi d’une force mesurée nous honore car elle épargne des souffrances à la population civile et se concentre sur ce qui permet la résolution de la crise », a-t-il affirmé.
« Loin de susciter haine et revanche, elle provoque le respect. Faut-il que cet emploi soit limité dans le temps et l’espace. Voilà la richesse de cette année, que j’ai apprise à votre contact, au contact de tous les Ivoiriens », a conclu le Général lors de sa dernière conférence de presse en Côte d'Ivoire.
(Le commandant de la force Licorne, le Général Palasset dit avoir tiré cinq enseignements majeurs de sa mission en Côte d’Ivoire
Abidjan, 1er juin (AIP) – Avant son départ de la Côte d’Ivoire au terme d’un an d’exercice à la tête de la force interarmées de l’opération Licorne, le Général Jean Pierre Palasset a animé mardi au camp du 43ème BIMA de Port-Bouët une conférence de presse au cours de laquelle il a énuméré les cinq enseignements majeurs tirés de sa mission.
« Ce qui me frappe le plus durant cette année improbable, c’est tout ce que j’ai appris. Je pense que cela a été pour moi une année riche en enseignements parce que j’ai eu l’honneur de côtoyer beaucoup de personnalités avec des responsabilités très différentes, qu’elles soient diplomatiques, politiques, médiatiques, religieuses, judiciaires, militaires et qu’au contact de ces gens-là, j’ai tiré des enseignements sur mon métier et sur la vie tout simplement », a-t-il dit.
« Le premier concerne la politique qui est la fonction primo de tout ce qui gère une communauté d’hommes. (…) Le deuxième enseignement pour moi, c’est l’extraordinaire complémentarité entre les actions diplomatiques et militaires et c’est un cas, je pense, qui fera école », a noté le Général Palasset.
Poursuivant, il a déclaré que le troisième enseignement concerne les journalistes qui font un métier très difficile car exposés à des pressions parfois politiques. « J’ai pu percevoir toutes les conséquences funestes quand l’objectivité n’était plus de mise, quand la diffamation et le mensonge prenaient le pas sur la réalité, les faits et le débat d’idées que vous suscitez », a-t-il souligné.
Pour le commandant sortant de la force française, « le quatrième enseignement c’est que, loin de tout parti pris, la foi doit nous enseigner l’amour du prochain, la tolérance et le vouloir vivre ensemble. (…) L’oublier, c’est ce perdre. (…) Le cinquième enseignement, c’est qu’après le politique, le temps des médiations, le temps de la force armée, vient le temps de la justice. Ce temps a commencé très rapidement et sera long, implacable, inexorable ».
Selon le Général Palasset, « l’impunité n’a pas lieu d’être et la recherche de la vérité se fait par la conjugaison de l’action des organisations internationales, des ONG, de la justice ivoirienne ».
« Le dernier point concerne davantage mon métier. Je le connaissais bien mais je l’ai réappris. C’est qu’au paroxysme d’une crise, le militaire est seul. Cette solitude peut aboutir à des dérives et à des emplois inconsidérés de la force. Seul l’emploi d’une force mesurée nous honore car elle épargne des souffrances à la population civile et se concentre sur ce qui permet la résolution de la crise », a-t-il affirmé.
« Loin de susciter haine et revanche, elle provoque le respect. Faut-il que cet emploi soit limité dans le temps et l’espace. Voilà la richesse de cette année, que j’ai apprise à votre contact, au contact de tous les Ivoiriens », a conclu le Général lors de sa dernière conférence de presse en Côte d'Ivoire.
(AIP)
