Au terme de sa tournée de sensibilisation dans le département de Soubré, le délégué régional des Forces nouvelles chargé du Bas-Sassandra, Gnizéré Ignace nous parle des relations difficiles entre Dioula et Bété et de la probable entrée du Front populaire ivoirien au gouvernement.
Pourquoi avez-vous axé votre message sur la réconciliation ?
J’ai tenu un langage de vérité aux deux communautés. Mes parents Bété récoltent aujourd’hui, le fruit de ce qu’ils ont semé. Car, au moment où Laurent Gbagbo refusait de céder le pouvoir alors qu’il savait qu’Alassane avait gagné, tous mes parents à la demande de certains leaders patriotiques, ont commis de nombreux excès. Ils payent le prix aujourd’hui. Mais en même temps, j’ai demandé pardon aux parents Diou la. Comme le président Alassane Ouattara, qu’ils pardonnent à leurs bourreaux d’hier. Qu’ils fassent table rase du passé et acceptent de s’asseoir avec leurs frères bBété pour réapprendre à vivre ensemble com me ils l’ont toujours fait avant la crise. Qu’ils facilitent la tâche au président en acceptant de se réconcilier avec le Bété. Bref, je leur ai dit que Gba gbo, c’est fini. Le président de la République, c’est Alassane et il faut arrêter les revendications fantaisistes.
Parlant de revendications, que pensez-vous des exigences du FPI pour rentrer dans le gouvernement d’ouverture ?
Ces exigences sont indécentes et inacceptables. Laurent Gbagbo est un prisonnier de guerre qui n’a sa place que dans une prison. On ne peut pas faire de sa libération une condition d’entrée au gouvernement. D’ailleurs, le président Alassane Ouat tara ne négociera jamais avec le Fpi. Ce parti n’a pas honte et n’a pas de dignité. De toutes façons, le président ne peut recevoir de leçon en matière de formation de gouvernement de quelqu’un qui a plongé le pays dans le chaos. Avec ou sans eux, le président va réaliser tout ce qu’il a promis aux Ivoiriens.
Interview réalisée par K M Nadège à Soubré
Pourquoi avez-vous axé votre message sur la réconciliation ?
J’ai tenu un langage de vérité aux deux communautés. Mes parents Bété récoltent aujourd’hui, le fruit de ce qu’ils ont semé. Car, au moment où Laurent Gbagbo refusait de céder le pouvoir alors qu’il savait qu’Alassane avait gagné, tous mes parents à la demande de certains leaders patriotiques, ont commis de nombreux excès. Ils payent le prix aujourd’hui. Mais en même temps, j’ai demandé pardon aux parents Diou la. Comme le président Alassane Ouattara, qu’ils pardonnent à leurs bourreaux d’hier. Qu’ils fassent table rase du passé et acceptent de s’asseoir avec leurs frères bBété pour réapprendre à vivre ensemble com me ils l’ont toujours fait avant la crise. Qu’ils facilitent la tâche au président en acceptant de se réconcilier avec le Bété. Bref, je leur ai dit que Gba gbo, c’est fini. Le président de la République, c’est Alassane et il faut arrêter les revendications fantaisistes.
Parlant de revendications, que pensez-vous des exigences du FPI pour rentrer dans le gouvernement d’ouverture ?
Ces exigences sont indécentes et inacceptables. Laurent Gbagbo est un prisonnier de guerre qui n’a sa place que dans une prison. On ne peut pas faire de sa libération une condition d’entrée au gouvernement. D’ailleurs, le président Alassane Ouat tara ne négociera jamais avec le Fpi. Ce parti n’a pas honte et n’a pas de dignité. De toutes façons, le président ne peut recevoir de leçon en matière de formation de gouvernement de quelqu’un qui a plongé le pays dans le chaos. Avec ou sans eux, le président va réaliser tout ce qu’il a promis aux Ivoiriens.
Interview réalisée par K M Nadège à Soubré
