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Politique Publié le mardi 7 juin 2011 | Nord-Sud

Violences post-électorales : Amnesty international et la Fidh réclament la fin de l’impunité

© Nord-Sud Par Nathan Koné
Audiences du chef de l`Etat: Alassane Ouattara a reçu la Fédération internationale des ligues des droits de l`Homme (FIDH)
Lundi 6 juin 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le Président de la République, SEM Alassane Ouattara accorde une audience à une délégation de la FIDH conduite par Mme Souhayr Belhassen, et comprenant le président et le responsable du bureau Afrique, MM. Sidiki Kaba et Florent Geel
Plus de crime impuni en Côte d’Ivoire. C’est la recommandation qu’ont faite les organisations de défense des droits de l’Homme que sont Amnesty international et la Fédération internationale de la ligue des droits de l’Homme (Fidh) au ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko. Au cours d’une rencontre, hier, au siège du ministère, ils ont échangé sur plusieurs questions concernant la sécurité. « Le défi qui nous paraît énorme, c’est la question de l’impunité. L’impunité a longtemps régné en Côte d’Ivoire et il est important qu’elle cesse. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il faut que l’on veille à ne pas laisser-pour-compte les victimes », a indiqué, Sidiki Kaba, président d’honneur de la Fidh après sa rencontre avec Hamed Bakayoko. Il était accompagné de la présidente de la Fidh, Souhayr Belhassen, du représentant de la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (Lidho), André Kamaté et de Me Traoré, présent au nom du Mouvement ivoirien des droits humains (Midh). Une autre préoccupation de la délégation hôte a été d’avoir accès à certains lieux. « Nous avons demandé au ministre que nous voulons rencontrer les personnes détenues à l’hôtel Pergola. Nous allons de ce pas le faire », ont-ils apprécié. Comme urgence, Sidiki Kaba a exprimé son inquiétude sur le fait que les militaires n’aient pas encore rejoint les casernes pour que « les gendarmes et les policiers soient à leur place ». Outre la question d’impunité, la délégation d’Amnesty international (Alex Neve, secrétaire général et Gaëtan Mooto, chercheur au programme pour l’Afrique), reçue par Hamed Bakayoko, a évoqué celle d’allégation de violation des droits de l’Homme. « Des allégations troublantes font cas d’exactions et de représailles. Il a été question des Frci à Abidjan et dans d’autres régions du pays. Il est très important que les autorités du pays fassent des enquêtes sur ces accusations afin d’envoyer un message à la population pour lui que maintenant la situation sera différente », a souhaité Alex Neve. Face aux assurances données par leur hôte, Alex Neve et Gaëtan Mooto ont espéré que des actions suivent.
Sanou A.
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