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Société Publié le vendredi 10 juin 2011 | Le Patriote

Le racket s’intensifie sur les routes : Le Gouvernement doit frapper fort

Plus question de tolérer les actes de racket. Le gouvernement a, en effet, décidé de prendre des mesures idoines. Une unité de lutte contre le racket dénommée « ULR » sera mise en place dans les tous prochains jours. Elle sera composée d’éléments issus de la Police Nationale et des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (ex-Fafn, ex Fanci et Gendarmerie). L’information a été donnée à l’issue du Conseil des Ministres du mercredi 8 juin dernier. Cette unité comprendra 350 éléments, tous corps et grades confondus. Cette unité spéciale aura pour mission de combattre le racket sous toutes ses formes. Pour le Président de la République, Alassane Dramane Ouattara et son équipe gouvernementale, il est plus que jamais urgent pour la Côte d’Ivoire d’éradiquer définitivement de ce fléau qui a fait tant de tort à l’économie ivoirienne. La réunion du Conseil des Ministres a aussi été l’occasion pour le gouvernement de dérouler son plan de sécurisation effective du district d’Abidjan et de l’intérieur du pays. Ce plan découle sur treize décisions au total, dont les mesures citées plus haut contre le racket. Il s’agit entre autres, du démantèlement des barrages anarchiques, du regroupement et l’encasernement de tous les militaires avec obligation faite à leurs chefs de résider en caserne et de la prise en charge alimentaire et sanitaire de tous les personnels regroupés. Selon le communiqué sanctionnant la réunion du Conseil des Ministres, seuls cinq postes de contrôle sur les corridors actuels seront maintenus. Aussi annonce-t-on la création de trois corridors à caractère économiques partant du port Autonome d’Abidjan vers le nord (Gesco), vers Anyama et vers l’est (route de Bassam). Le contrôle des véhicules de transport de marchandises empruntant ces axes ne devra plus se faire que dans l’enceinte du domaine portuaire. Un système centralisé de contrôle qui pourra être, dans un deuxième temps, étendu aux gares routières, de sorte à éviter les contrôles intempestifs sur les routes. Egalement, l’Etat veut mettre en place deux postes fixes de contrôle et deux postes mobiles dans les zones nord et sud d’Abidjan. Ceux-là appuieront six autres postes d’observation qui seront installés dans des endroits stratégiques de la capitale économique. Ces postes d’observation n’auront pas de mission de contrôle, sauf sur instruction du Poste de Commandement Mixte. Pour l’intérieur du pays, le gouvernement compte limiter le nombre de barrages à 33 au total sur toute l’étendue de territoire national. Souci de rigueur oblige, le gouvernement entend aussi mettre en place une brigade spéciale de contrôle, une sorte de ‘’Police des Polices’’, afin de relever et sanctionner les entraves à la fluidité routière. Et parallèlement à la mise en œuvre de toutes ces mesures, un plan national de sécurisation intégrant l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment la vidéosurveillance, sera mis à l’étude et lancé. Tout un tas de mesures devant permettre aux Ivoiriens de vivre désormais en toute sécurité et en toute tranquillité.
Diawara Samou
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