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Politique Publié le mardi 14 juin 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Epinglé par les ONG de défense des Droits de l’Homme / Chérif Ousmane se défend : ‘’Nous n’avions pas voulu que ça se termine par la guerre’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Emma
Le dernier bastion des partisans de Gbagbo tombe: soldats, miliciens et mercenaires libériens déposent les armes aux pieds des Forces républicaines, à Yopougon
Vendredi 29 avril 2011. Abidjan, commune de Yopougon. Des dizaines d`anciens éléments de la BAE, de la Garde républicaine, de miliciens ivoiriens et des mercenaires libériens déposent les armes au cours d`une cérémonie placée sous l`égide de l`Onuci. Les généraux Philippe Mangou et Gueu Michel, ainsi que les commandants Chérif Ousmane, Morou Ouattara et Ben Laden rassurent les hommes de Eugène Djué et Magui-le-tocard...
Invité spécial d’une cérémonie de retrouvailles entre les populations de Yopougon-Siporex, le chef de la compagnie Guépard, Chérif Ousmane, s’est saisi de l’occasion pour répondre à Humann Right Watch et à l’Onuci dont les derniers rapports sur la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire sont plutôt accablants pour lui.

«On n’avait pas voulu que la crise se termine par la guerre. Le Président Alassane, on le sait, ne voulait pas venir s’installer dans le sang. Il avait les moyens de faire la guerre. Parce que quand tu as la communauté internationale avec toi, je ne sais pas de quoi est-ce que tu vas avoir peur. Il a préféré la diplomatie et a surtout voulu que Gbagbo dise juste: « Je reconnais.

Je m’en vais ». Je pense qu’on ne serait même pas arrivé à ça », a déclaré Chérif Ousmane.

Et d’ajouter : « Je me suis battu, mais j’ai toujours dit que je préférais gagner le combat en faisant le moins de victimes possibles. Je préférais gagner cette guerre en épargnant la vie de mes éléments et en maintenant aussi même mes ennemis vivants. C’est ce que je voulais faire. Et je pense l’avoir réussi », s’est-il défendu. C’est pourquoi, il a demandé aux populations de ne pas hésiter à s’exprimer lorsque, lors des enquêtes, celles-ci sont interrogées par les organisations des Droits de l’Homme. « Dites ce que vous avez vu !

Dites ce que vous avez entendu. De là où je suis, je suis fier d’avoir combattu. J’ai vu des femmes qui venaient d’accoucher, mais qui n’avaient pas du lait dans leurs seins et leurs enfants prenaient du biberon. Mais il n’y avait aucune pharmacie ouverte, ni aucune boutique.

Comment ravitailler alors ces enfants ? Peut-être certains parmi eux en sont morts. Mais quand on a commencé à faire circuler les premiers véhicules de transport, certaines femmes sont sorties de Yopougon pour aller chercher de la nourriture pour ces bébés. Et moi je me félicite de ce combat. Je me félicite d’avoir fait ça. », a-t-il poursuivi. Pour Chérif Ousmane, l’heure est actuellement au travail et à l’élaboration de projets pour les jeunes. Il a conclu ses propos en lançant un appel aux enseignants: «N’ayez pas peur parce que vous êtes LMP !

N’ayez pas peur parce que vous êtes MFA. Mettez-vous au service de la Côte d’Ivoire ! Allez partager vos connaissances avec les jeunes à l’école. La politique ne se fait pas à l’école. Il y a eu le temps de la politique. Maintenant est arrivé le temps de se mettre au travail. J’invite mes frères enseignants à reprendre le chemin de l’école. En ce qui nous concerne, nous allons continuer de travailler pour ramener la sécurité dans notre pays», a-t-il rassuré.

David Yala
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