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Politique Publié le mercredi 15 juin 2011 | Le Mandat

Le Député Allomo à propos des plaintes du FPI-LMP : ‘‘Qu’avez-vous fait pour subir un tel sort ?

‘‘Lorsqu’on crache en l’air, il faut s’attendre au retour du crachat’’

Depuis le 11 avril dernier, le pouvoir a effectivement changé de camp. Il ne se passe de jour sans que l’on ne découvre la défragmentation de notre pays par les anciens dirigeants. Pour en arriver à ce résultat, fruit du scrutin historique du 28 novembre 2010 qui consacra la fin du mensonge et le triomphe de la vérité, que de jeunes, de femmes, d’hommes, en clair, des citoyens ne sont-ils passer de vie à trépas ? A Abobo par exemple, la guerre fut déclarée à la vaillante population. Des femmes qui étaient allé faire leur marché pour nourrir leurs familles ont été bombardées par des chars, éclaboussant parfois certaines parties de leur corps comme de la viande hachée. D’autres par contre voulant user de leur droit constitutionnel quant à l’organisation de marches et mouvements politiques pour dénoncer la forfaiture, le braquage électoral ont été cueillies par les fameux canons 12/7. Sans aucune gêne ni regret, la RTI alors ‘’TV mille collines’’ a fait passer les images en insinuant un montage des manifestantes qui auraient utilisé du bissap pour salir Laurent Gbagbo. Les exemples sont nombreux. Les cités, on y passerait toute une journée. Que dis-je, tous les quatre mois et demie qu’a duré la crise. Malgré l’avènement du Président Alassane Ouattara au pouvoir d’Etat, le FPI refuse de changer sa manière de faire. Sans même présenter d’excuses, sinon de pardon pour l’assassinat de plus de 6000 Ivoiriens du fait de l’entêtement de son clan à usurper le pouvoir d’Etat pour en jouir des retombées, il continue à attiser le feu sur la Côte d’Ivoire. Pire, même à poser des conditions quxquelles le plus fou des cancres n’oserait y penser. Ailleurs, au Rwanda par exemple, lorsque le pays est sorti de la crise, l’une des premières actions prises par les dirigeants fut de suspendre l’instrument qui a été à la base de la guerre. Ainsi disparaissait Radio Mille Collines. Lorsque le nazisme fut vaincu en Italie, l’on effaça toutes les traces de la croix gammée. En Tunisie, après la chute de Ben Ali, son instrument de propagande, le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) fut dissout. Là aussi les exemples sont multiples car comme en droit, lorsqu’on arrête un assassin, son outil qui a servi au meurtre est saisi et mis sous scellé par le pouvoir judiciaire. En Côte d’Ivoire, le Chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara pour des raisons de réconciliation a fait fi de cette mesure conservatoire en principe pour le bon fonctionnement de l’Etat. Et patatra, ce sont les bourreaux d’hier qui tentent de jouer les victimes. Dans leurs journaux, ils se font passer pour des victimes en utilisant toutes les ONG du monde, celles qui étaient restées muettes et qui ont brillé par leur absence pendant que Laurent Gbagbo utilisait son FPI pour massacrer le peuple ivoirien. Alors que de leur temps, ils se choisissaient les journaux à faire paraitre de concert avec des miliciens et mercenaires. Ce qui suscite l’interrogation suivante : qu’avez-vous fait pour subir ce sort ? Ne savez vous pas qu’on reçoit toujours la résultante de nos actions ? Nous savons tous que dans la vie, lorsqu’on crache en l’air, il faut s’attendre au retour de son crachat. Ou serait-ce parce qu’ils sont encore en train de narguer le peuple pour l’endormir et faire encore appel aux mercenaires dont ils raffolent pour venir endeuiller le pays ? Sinon quand son parti confisque le pouvoir, utilise des miliciens, des mercenaires et que l’on endeuille le pays, que l’on pille tous le pays ; la sagesse, le respect de l’espèce humaine recommanderaient que l’on se taise. A défaut que l’on présente des excuses aux parents des milliers de disparus, de victimes de violence physique ou morale ; il aurait été digne de faire une remise en cause. Au lieu de montrer à qui veut l-entendre son inconscience et son insouciance en exigeant la libération de l’auteur de toute la tragédie. Une tragédie que l’on aurait pu éviter s’il s’était soumis au verdict des urnes qu’il a lui-même aidé à organiser. Demander la libération de Gbagbo et consorts; c’est se moquer du peuple. Se moquer du peuple, c’est attirer contre soi la malédiction des ivoiriens, qui attendent pour une fois que la vérité éclate à travers un procès. Qui marquera la fin de la justice aux ordres. Si Laurent Gbagbo réussit à se faire disculper (j’en doute fort), il recouvrira à la liberté. Dans le cas contraire, il purgera sa peine dans une prison comme Charles Taylor, Slobodan Milosevic, et autres ancien dictateurs ou chefs de guerre. La couleuvre FPI n’est pas encore morte. Faisons attention aux actes que le RHDP pose. C’est pour cela le Panel de citoyens ivoiriens pour la Paix durable que nous avons constitué porte plainte contre le FPI auprès du Parquet de Côte d’Ivoire pour :
-La dissolution du FPI pour avoir servi d’instrument à l’assassinat de millier d’ivoiriens.
-L’interdiction à tous les ex dirigeants de créer ou d’exercer une quelconque fonction au sein d’un parti politique.
-Le retrait définitif du récépissé de dépôt légal de tous les journaux qui ont participé à la propagande de leur macabre objectif.
En prenant une telle initiative, nous ne demandons que l’application pure et simple du droit des citoyens car la venue au pouvoir du Docteur Alassane Ouattara est le gage de cette justice qui a tant manqué à la Côte d’Ivoire.

L’honorable
Allomo Kouassi Paulin
Coordonnateur du Panel
E-mail : panelpourlapaix@gmail.com
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