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Société Publié le jeudi 16 juin 2011 | L’expression

Lbtp (Laboratoire du bâtiment et des travaux publics), Un licenciement fait désordre

Depuis la reprise des activités dans l’administration, le Laboratoire du bâtiment et des travaux publics (Lbtp), société anonyme à participation financière publique majoritaire traverse une période trouble. Mme Amettey Tchepet Rose, chef du service informatique de cette structure étatique vient d’être remerciée dans des conditions qui continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Dans un courrier en date du 27 mai 2001, la Direction générale du Lbtp a notifié à cette cadre son licenciement. « Nous nous voyons dans l’obligation de mettre fin au contrat de travail vous liant à notre société pour faute lourde. Vous cesserez définitivement de faire partie du personnel dès réception de la présente lettre de licenciement », indique le courrier signé par le Directeur général Bodi Kouassi Théodore avec ampliation à tous les services. Mais la victime conteste cet argument du patron. Il est reproché à Mme Diarra de n’avoir pas pu sauvegarder les données de la paie et de la comptabilité sur un serveur externe, ce qui a provoqué un grave dysfonctionnement dans l’entreprise ces derniers mois. Incriminée, l’informaticienne estime que ces travaux de connexion à un serveur externe ont été réalisés par une entreprise sans qu’elle n’en soit au courant. Alors qu’elle gère le service informatique n’a été ni informée ni associée. Pire, le Directeur général technique-adjoint avait juré selon elle d’avoir sa peau depuis avril 2009 suite à des dysfonctionnements qu’il a dénoncés dans le service. Interrogée, la direction du Lbtp a confirmé la thèse du licenciement et est disposée à se présenter devant les juridictions compétentes. « L’inspection du travail existe. Si Mme Diarra estime qu’elle a été licenciée de façon abusive, nous attendons que la justice nous convoque. Si nous avons tort, nous allons lui payer ses dommages et intérêts mais pour nous, elle a commis une lourde faute professionnelle c’est pourquoi nous l’avons licenciée. Nous n’avons fait qu’appliquer le droit », a indiqué Kouakou Amedé, DGA du Lbtp. En attendant que cette affaire soit portée devant les tribunaux, la guerre des nerfs se poursuit entre Mme Diarra et son ancien employeur.
K.B
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