Les populations du village d’Anoumabo (commune de Marcory) ont une école de plus. L’Epp Magic System, don du groupe zouglou du même nom, a été inaugurée par la Première dame, Dominique Ouattara.
L’école primaire publique Magic System est une réalité depuis hier. Située dans la commune de Marcory, précisément dans le village d’Anoumabo, elle a été livrée par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, marraine de la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua 4). Bâtiment à un niveau comportant six classes et deux bureaux, le don des ‘’gaous’’ qui ont fait leurs premiers pas dans cette bourgade, entre dans le cadre des actions sociales qu’ils posent en prélude à la grande fête annuelle qu’ils offrent aux habitants de la localité. « D’une part, ouvrir une école, c’est ouvrir de nouvelles portes, de nouvelles pages, écrire de nouvelles lignes. L’inauguration de cette école traduit bien la marche de notre pays vers l’avenir », a apprécié Dominique Ouattara qui a reçu un accueil en fanfare. Selon elle, « le Femua est un signal fort, marquant le retour de notre pays sur la scène culturelle et la volonté de notre jeunesse de renouer avec l’excellence ». Car, affirmera-t-elle, « soutenir ce festival, c’est appuyer la ferme volonté du peuple ivoirien de tracer en lettres d’or les sillons de son devenir ». Le rôle des artistes, pour celle qui a été prénommée « présidente choco » (très bien mise), consistera à recoller le tissu social dégradé pendant la crise post-électorale. « Mon souhait est que quel que soit votre bord politique, vous soyez les artisans de la réconciliation nationale », a-t-elle recommandé. Soutenant les garçons d’Anoumabo, dans leur action de solidarité, elle a tenu à laver l’affront qui était le leur en offrant du matériel médical à l’hôpital général. En effet, une Ong s’était engagée à rééquiper le centre de santé, mais n’avait pas tenu parole. 10 lits d’hospitalisation, 10 matelas, des pèse-bébés et de nombreux autres dons ont été remis sur place aux responsables. Une largesse de solidarité que Patience Dabany, invitée spéciale du groupe zouglou, mère du président gabonais, Aly Bongo, a appuyé par une somme de 20 millions Fcfa. A l’endroit des chanteurs, les éloges ont fusé. « Un talent et un dynamisme exemplaires », pour la Première dame, « maniement de talent, succès et générosité », pour Maurice Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie. Ce dernier a promis introduire une communication en conseil des ministres, pour élever les zougloumen à l’ordre du mérite à la prochaine édition. La ministre de l’Education Nationale, Kandia Camara, a plaidé pour que tous les Ivoiriens célèbres dans leur domaine d’activité, s’investissent dans le social. « Nous aimerions assister à l’ouverture d’écoles primaires Alpha Blondy, Meiway, Drogba Didier, Yaya Touré, Gervinho », a-t-elle appelé. Dans la soirée, se sont succédé sur le grand podium, Honakamy, Mawa Traoré, Kodjo Antwi, Lino Versace, Omar Pene et Patience Dabany. Ce soir, le groupe chrétien Shékina, Dady Dasty, Aboutou Roots, Spyrow, Floby, Soprano, Arafat Dj et JB M’Piana tiendront le public en éveil.
Sanou A.
L’école primaire publique Magic System est une réalité depuis hier. Située dans la commune de Marcory, précisément dans le village d’Anoumabo, elle a été livrée par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, marraine de la cérémonie d’ouverture de la 4e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua 4). Bâtiment à un niveau comportant six classes et deux bureaux, le don des ‘’gaous’’ qui ont fait leurs premiers pas dans cette bourgade, entre dans le cadre des actions sociales qu’ils posent en prélude à la grande fête annuelle qu’ils offrent aux habitants de la localité. « D’une part, ouvrir une école, c’est ouvrir de nouvelles portes, de nouvelles pages, écrire de nouvelles lignes. L’inauguration de cette école traduit bien la marche de notre pays vers l’avenir », a apprécié Dominique Ouattara qui a reçu un accueil en fanfare. Selon elle, « le Femua est un signal fort, marquant le retour de notre pays sur la scène culturelle et la volonté de notre jeunesse de renouer avec l’excellence ». Car, affirmera-t-elle, « soutenir ce festival, c’est appuyer la ferme volonté du peuple ivoirien de tracer en lettres d’or les sillons de son devenir ». Le rôle des artistes, pour celle qui a été prénommée « présidente choco » (très bien mise), consistera à recoller le tissu social dégradé pendant la crise post-électorale. « Mon souhait est que quel que soit votre bord politique, vous soyez les artisans de la réconciliation nationale », a-t-elle recommandé. Soutenant les garçons d’Anoumabo, dans leur action de solidarité, elle a tenu à laver l’affront qui était le leur en offrant du matériel médical à l’hôpital général. En effet, une Ong s’était engagée à rééquiper le centre de santé, mais n’avait pas tenu parole. 10 lits d’hospitalisation, 10 matelas, des pèse-bébés et de nombreux autres dons ont été remis sur place aux responsables. Une largesse de solidarité que Patience Dabany, invitée spéciale du groupe zouglou, mère du président gabonais, Aly Bongo, a appuyé par une somme de 20 millions Fcfa. A l’endroit des chanteurs, les éloges ont fusé. « Un talent et un dynamisme exemplaires », pour la Première dame, « maniement de talent, succès et générosité », pour Maurice Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie. Ce dernier a promis introduire une communication en conseil des ministres, pour élever les zougloumen à l’ordre du mérite à la prochaine édition. La ministre de l’Education Nationale, Kandia Camara, a plaidé pour que tous les Ivoiriens célèbres dans leur domaine d’activité, s’investissent dans le social. « Nous aimerions assister à l’ouverture d’écoles primaires Alpha Blondy, Meiway, Drogba Didier, Yaya Touré, Gervinho », a-t-elle appelé. Dans la soirée, se sont succédé sur le grand podium, Honakamy, Mawa Traoré, Kodjo Antwi, Lino Versace, Omar Pene et Patience Dabany. Ce soir, le groupe chrétien Shékina, Dady Dasty, Aboutou Roots, Spyrow, Floby, Soprano, Arafat Dj et JB M’Piana tiendront le public en éveil.
Sanou A.
