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Politique Publié le samedi 25 juin 2011 | Le Patriote

Motus : Vanité

C’est un enseignement de l’Histoire. On peut tout arracher à un peuple, sauf sa liberté. Les régimes des satrapes sanguinaires qui ne l’auront pas compris en ont eu pour leur compte, tant le décompte a milité en leur défaveur. En dépit de sa lenteur voire de son indolence, le réveil du peuple, détenteur exclusif du pouvoir exécutif, a toujours ouvert un sale temps pour les despotes. Sous tous les cieux, notamment, sur le continent noir, l’expérience a été très amère pour ceux qui, se croyant investis d’une mission divine, ont voulu bâillonner les populations, quand bien même dans l’opposition, ils avaient fait la promesse d’ « Agir pour les libertés ». On a vu la « grandeur », puis la décadence des Idi Amin Dada en Ouganda, Moussa Traoré au Mali, Mobutu Sesse Seko en ex- Zaïre, Mamadou Tandja au Niger, Ben Ali en Tunisie, Hosni Moubarak en Egypte, pour ne citer que ces exemples, et dernièrement Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Tous ces gens, convaincus d’avoir des destins nationaux, ont cru pouvoir prendre leur peuple en otage. Sous le panégyrique et les louanges de leurs courtisans, ils ont perdu tout raisonnement et ont pris la cohorte de leurs affidés pour le peuple lui-même. Le réveil a été brutal pour certains, cauchemardesque pour d’autres. Le résultat a été le même, partout. Les despotes ont chuté pour le plus grand bonheur des populations. Il ne pouvait en être autrement. « Vox populi, vox dei », nous enseigne t-on depuis des lustres. Chez nous, on ne finit pas encore de parler de la vanité et de la vacuité du discours du « Seplou » de Mama. Enfermé dans un nombrilisme outrageant et une surestimation de sa personne, il croyait pouvoir confisquer un pouvoir qu’il a perdu dans les urnes. Le peuple, si attaché à sa liberté, l’a renvoyé à ses illusions. Il avait promis le déluge et le chaos, s’il partait. En dépit des errements de ses soldats et mercenaires, la Côte d’Ivoire n’a pas basculé et le vie continue son cours, tandis que le dictateur médite sur son sort, dans sa résidence surveillée. Triste fin pour un dirigeant sans éclairage qui n’avait pas compris que les temps avaient changé
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