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Politique Publié le vendredi 1 juillet 2011 | L’expression

Caches d’armes à Yopougon/ Le commandant Zoua prévient «Nous serons obligés d’utiliser la force»

© L’expression Par Emma
Le dernier bastion des partisans de Gbagbo tombe: soldats, miliciens et mercenaires libériens déposent les armes aux pieds des Forces républicaines, à Yopougon
Vendredi 29 avril 2011. Abidjan, commune de Yopougon. Des dizaines d`anciens éléments de la BAE, de la Garde républicaine, de miliciens ivoiriens et des mercenaires libériens déposent les armes au cours d`une cérémonie placée sous l`égide de l`Onuci. Les généraux Philippe Mangou et Gueu Michel, ainsi que les commandants Chérif Ousmane, Morou Ouattara et Ben Laden (centre) rassurent les hommes de Eugène Djué et Magui-le-tocard...
L’adjoint du commandant Ben Laden, Ouattara Zoumana dit Zoua, chargé de la sécurisation de Yopougon veut utiliser la force pour mettre la main sur les armes encore cachées dans les domiciles.

La sensibilisation des populations n’a pas permis de dénicher toutes les caches d’armes de Yopougon. Cette réticence à déposer les armes n’est pas du goût des ‘’gardiens’’ de la plus grande commune. Profitant d’une cérémonie de réconciliation organisée le week-end par le Rhdp de Niangon, l’adjoint au commandant Ben Laden a donné de la voix. Ouattara Zoumana dit Zoua n’a pas fait la fine bouche. «Malgré les sensibilisations, il y a encore des poches de résistance. Il y a des caches d’armes et des miliciens continuent de se terrer. Maintenant, nous serons obligés d’utiliser la force. Nous sommes dans l’obligation de neutraliser ces menaces pour la cohésion sociale et la paix à Yopougon. Notre action sera rigoureuse et sans considération politique», a-t-il menacé. Avant d’indiquer que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont le devoir d’assurer la sécurité des biens et des personnes partout dans le pays. L’initiatrice de la rencontre de retrouvailles et de réconciliation entre les habitants de ‘’Niangon’’, Sangaré Mariam, a saisi l’occasion pour interpeller ses concitoyens quant à leurs responsabilités de restaurer la paix et l’harmonie dans le quartier. «Nous sommes des frères et nous sommes, malgré nos différences, obligés de vivre ensemble. C’est pourquoi j’invite chacun à dépasser les clivages politiques pour mettre en avant la paix, préalable au bien-être social», a-t-elle recommandé. Le parrain, Djédjé Bagnon, lui a emboité le pas pour exhorter les Ivoiriens à la culture du dialogue et de la paix. Selon lui, le président de la République, Alassane Ouattara, est porteur d’espoir. «Nous devons nous inscrire dans la dynamique de paix afin qu’il puisse nous apporter le bonheur tant rêvé par le peuple. Alassane nous envoie un bateau d’argent en Côte d’Ivoire. Il est hors de questions que nous ne soyons pas à bord de ce navire», a-t-il estimé. Expliquant que c’est dans la paix et l’harmonie que les Ivoiriens bénéficieront des promesses du nouvel homme fort d’Abidjan.

Lacina Ouattara
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