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Art et Culture Publié le dimanche 3 juillet 2011 | AFP

Burkina: la crise identitaire ivoirienne en clôture de "Ciné droit libre"

© AFP
Crise post-électorale: Abobo après les affrontements entre les FDS et le "Commando invisible"
Vendredi 25 mars 2011. Abidjan. De violents combats ont opposés les FDS qui tentaient d`approvisionner le camp de gendarmerie, aux éléments du "Commando invisible" qui contrôlent la commune d`Abobo. Photo: les chars des FDS
OUAGADOUGOU - La crise identitaire de ces dernières années en Côte d`Ivoire a été mise en lumière au dernier jour du festival
"Ciné droit libre" de Ouagadougou, consacré aux droits de l`Homme.

Ouverte le 29 juin, la 7e édition du festival s`est conclue avec la projection d`un documentaire poignant, "Côte d`Ivoire, poudrière identitaire: 10 ans après", de deux sociologues belges.

Y est évoquée la déflagration produite par l`introduction, dans les années 1990, du concept d`"ivoirité", qui minera la société ivoirienne et aboutira à des violences ethniques et xénophobes, culminant durant la crise post-électorale conclue avec la chute de l`ex-président Laurent Gbagbo (2000-2011) le 11 avril.

Projeté à l`université de Ouagadougou en présence du nouvel ambassadeur de Côte d`Ivoire, le film, qui revient notamment sur les tueries d`Africains de l`Ouest, en particulier de Burkinabè, a suscité colère et émotion chez de nombreux étudiants.

"Je ne sais pas quoi dire, voir des gens massacrés à cause de leur nom, ça rappelle le régime nazi", a lancé Guy Pascal Gnada, étudiant en histoire.

Au nom de son pays désormais dirigé par le président Alassane Ouattara, lui-même longtemps victime de l`"ivoirité", l`ambassadeur ivoirien Abdou Touré a demandé "pardon" au peuple burkinabè.

"Le bateau qui pue", l`autre film sur la Côte d`Ivoire, évoque l`affaire des déchets toxiques du cargo Probo Koala déversés à Abidjan en 2006. Réalisé par le jeune journaliste burkinabè Bagassi Koura dans le cadre de ses études de cinéma aux Etats-Unis, le film a reçu plusieurs distinctions, dont une décernée par les Nations unies.

Le "printemps arabe" était également au centre du festival avec quatre films sur les 40 diffusés. "Plus jamais peur", sur la révolution tunisienne, avait été présenté par le journaliste Karem Cherif, acteur des mouvements qui ont abouti au départ du pouvoir de Ben Ali.
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