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Politique Publié le lundi 4 juillet 2011 | L’Inter

Crise post-électorale : Les partisans d`IB saisissent la CPI

© L’Inter Par Emma
Rapports avec les FRCI, démenti des rumeurs... : le Général Ibrahima Coulibaly "IB" déclare être à la disposition du chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara
Mardi 19 avril 2011. Abidjan, Abobo-gare. Le chef du "Commando invisible", le général IB reçoit la presse dans son QG de PK 18, pour rétablir la vérité sur ses rapports avec le chef de l`Etat, SEM Alassane Ouattara et préciser sa contribution dans la chute de Gbagbo, ses rapports avec les FRCI et démentir les rumeurs qui circulent sur son compte. Photo: de g. à dr. colonel Konan Bauer et général Ibrahima Coulibaly
Les partisans du sergent-chef Ibrahim Coulibaly ne veulent pas qu`on passe par pertes et profits la mort de leur leader. Ils ont donc demandé officiellement à la Cour pénale internationale (CPI) d`ouvrir une enquête sur la mort de cet ex-sergent chef des Forces armées nationales de Côte d`Ivoire (-Fanci).

Et pour donner plus d`échos à leur voix, ils ont mis sur pied une organisation baptisée « Collectif pour la justice sur l`assassinat d`Ibrahim Coulibaly ». Hier dimanche 3 juillet 2011 sur Radio France inter (RFI), le président de ce collectif, Vè Fofana a déclaré avoir demandé à la CPI d`enquêter sur la mort d`Ibrahim Coulibaly. « Nous avons des informations que nous mettons à la disposition du procureur de la CPI afin que la vérité soit sue sur l`assassinat du « Général » Ibrahim Coulibaly », a-t-il confié. Vè Fofana va même plus loin pour demander au procureur Luis Moreno Ocampo d`ouvrir également une enquête sur les massacres en Côte d`Ivoire depuis 2003. « Nous mettrons les informations que nous avons à la disposition de la CPI. La justice fera son enquête et pourra situer les responsabilités des uns et des autres. Il faut aussi qu`on puisse enquêter sur les massacres en Côte d`Ivoire depuis 2003 », a-t-il ajouté, qualifiant la mort d`IB de crime de guerre à élucider. IB, faut-il le rappeler, avait été sommé de déposer les armes par le président Alassane Ouattara. Soupçonné de ne pas vouloir se plier à cette exigence et de faire du chantage aux nouvelles autorités, alors qu`il réclamait une audience au chef de l`Etat, il a été tué le 27 avril dernier à Abobo PK 18, son fief, après une offensive menée par les Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) sur ses positions. Et depuis lors, les versions divergent sur les circonstances de sa mort. Selon le porte-parole du ministre de la Défense, Allah Kouakou Léon, IB a été tué après un affrontement entre ses hommes et les FRCI, quand les proches de la victime parlent d`assassinat. « Nous sommes dans un crime de guerre et la CPI est habileté à enquêter sur les crimes de guerre et à poursuivre ces crimes. Nous nous en remettons à la CPI pour que la lumière soit faite d`autant plus que Ouattara lui- même demande à la CPI d`enquêter sur les crimes de guerre qu`il y a eu en Côte d`Ivoire pendant la crise post-électorale », a soutenu le président du Collectif. La demande d`enquête, soulignons-le, a été faite il y a maintenant trois semaines. Après la mort d`IB, ses partisans ont reclamé que la lumière soit faite sur sa mort. Le président Ouattara qui dit avoir demandé que le chef du commando invisible soit pris vivant, tout comme il l`avait indiqué pour l`ex-président Laurent Gbagbo, a ordonné une autopsie pour y voir clair. Cette fois, c`est le concours de la CPI qui est sollicité pour savoir dans quelle circonstance IB a été tué et qui en a donné l`ordre.

Y.DOUMBIA
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