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Société Publié le lundi 4 juillet 2011 | Le Temps

Riviera : «Aux chevaux», on fait de la résistance

Dur, dur ! Pour les habitants du sous quartier de la Riviera 3, dénommé «chevaux». En cet endroit, la vie est tellement difficile pour ses habitants en cette période de pluie. Même les propriétaires des villas cossues éprouvent de la peine à dormir. Depuis la destruction des baraques qui jonchent et obstruent le passage de l’eau de ruissellement pendant la saison des pluies et cela en faveur du plan Orsec (organisation des secours), les habitants dudit quartier vivent dans l’angoisse. Voilà bientôt trois semaines qu’ils sont tout le temps envahis et submergés par l’eau de pluie. En passant par la grande voie qui mène à la Riviera 3. Au niveau de la villa de l’artiste Alpha Blondy, vous avez à votre gauche ce sous quartier. Un chemin tracé par l’eau de ruissellement vous conduit au cœur du désastre. Dans les environs, il est de plus en plus pénible pour certains locataires de fermer l’œil à la tombée de la nuit. Surtout en cette saison pluvieuse. Faites-y un tour, et vous constaterez, le désarroi de ces propriétaires de villas de hauts standings. Après la pluie, l’eau les envahit et tout le quartier est inondé. C’est un véritable cauchemar. Les plus courageux qui refusent d’abandonner leur maison se barricadent en construisant des digues en béton. Pour les plus malheureux, ils abdiquent tout simplement et quittent avec un profond regret et voire amertume leur domicile. C’est le cas, d’un groupe de chrétiens qui viennent de vider leur maison, à force d’être toujours inondée. Depuis que l’ex-gouvernement a fait évacuer les squatters qui vivaient en amont sur le lit d’eau, il est devenu impossible pour les habitants de vivre en paix. L’eau de pluie s’est frayé un boulevard dans cette période de saison pluvieuse. La situation pour ces habitants est très gênante. On avait pensé qu’avec la destruction des baraques, la solution était toute trouvée. Mais, hélas ! Le gouvernement actuel observe et suit de près cette précarité des habitations sans bouger d’un iota. Il ne fait que filmer le drame qui s’abat sur cette population, mais ne fait rien pour la sécurité des habitants. On attend qu’il y ait le pire pour aller faire des dons aux sinistrés.

Jean Baptiste Essis
Jean.essis@gmail.com
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