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Coulisses Publié le mercredi 6 juillet 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Avant l’ouverture des travaux / Les ministres définissent leurs priorités

© L’intelligent d’Abidjan Par Nathan Kone
Activités gouvernementales : Les ministres en séminaire
Mardi 5 juillet 2011. Abidjan, palais présidentiel du Plateau. Le chef de l`Etat ouvre les travaux du séminaire gouvernemental. Photo: de g a dr les ministres Toungara, Toure et Alla kouadio
Adama Toungara, ministre des Mines et Energie : « Il n’y a pas de développement sans énergie
abondante et à moindre coût »

« En ce qui concerne mon département, vous savez que nous avions eu un séminaire à Yamoussoukro. Pendant deux jours, nous avions réfléchi sur les perspectives de développement du pétrole et de l’énergie pendant les cinq années à venir. Nous avons présenté un extrait des actes que nous allons poser à ce séminaire. Jepense que tous mes collègues s’appuient sur mon département. Il n’y a pas de développement sans énergie abondante et à moindre coût. Le Président
de la République et le gouvernement, nous ont demandé de faire en sorte que nous arrivions à un développement important dans les dix années à venir.

Pendant les cinq années déjà, nous devons voir le début de la réalisation de ce projet. Nous allons nous atteler à augmenter notre production de gaz et de pétrole et régler les problèmes qui minent aujourd’hui
ce secteur ».

Konaté Sidiki, ministre de l’artisanat et des Pme : « Nous allons prendre toutes les mesures pour faire des
Pme le credo où on emploie des milliers de jeunes »

«Le Président de la République veut que les Pme soient les premiers outils de création d’emplois. Il est lui- même un économiste. Nous allons donc prendre toutes les mesures pour faire des Pme le credo où on emploie des milliers de jeunes. Donc, je vais présenter mes plans au séminaire».

Jeannot Ahoussou, ministre de la Justice : «Il va falloir inévitablement lutter contre la corruption »

«Le Président a fait une déclaration importante. Il
a parlé de morale. Il est revenu sur l’éthique dont
doivent faire preuve les membres du gouvernement.
C`est-à-dire, qu’il va falloir lutter inévitablement contre
la corruption, l’enrichissement illicite, le détournement
des deniers publics. Il va falloir également respecter
l’Etat et la chose publique. Voici les points essentiels
que le Président a évoqués. Il nous invite au travail
pour remettre la Côte d’Ivoire sur les rails et puis,
rebâtir l’Ivoirien nouveau qui sera un homme
respectueux de son prochain, comme de la vie
humaine ».

Gaoussou Touré, ministre des Transports: «Le Président a donné les grands axes sur lesquels nous allons travailler»

«Les choses s’annoncent très bien parce qu’on vient de faire une belle ouverture avec les précisions du Président de la République. Il a donné les grands axe, sur lesquels nous allons travailler pour que,effectivement les ministres fassent une bonne participation et qu’au sortir, nous ayons une feuille de route à mettre en œuvre conformément aux instructions qu’on aura reçues du Président de la République ».

Kandia Camara, ministre de l’Education : «Il faut penser à la construction de nouveaux établissements »

« Le Président nous a donné comme instruction de
restructurer le système. Ce que je peux vous dire c’est
que nous avons beaucoup de priorités. La première des
priorités est le manque d’infrastructures. Donc, il faut
penser à la construction de nouveaux établissements. Il

faut aussi penser au recrutement d’enseignants et à la
formation de ceux qui sont déjà en poste. Sans compter
qu’il faut revoir le programme d’enseignement. En
tout cas, nous avons beaucoup de défis à relever et
nous pensons qu’avec le soutien du Président de la
République et du gouvernement, nous y arriverons. Le
système éducatif rencontre beaucoup de problèmes.
Je pense que c’est le sens de ce séminaire au cours
duquel, nous allons exposer ces difficultés. Au niveau
du ministère, nous avons des propositions que nous
allons soumettre au gouvernement. Nous souhaitons
avoir l’adhésion du gouvernement afin que tout cela
soit mis en œuvre pour le bonheur de notre école ».

N’dri Yoman, ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida « Le premier axe, c’est la poursuite de la gratuité des
soins »

« Au niveau de la santé, nous avons défini l’axe
principal. C’est la réorganisation du système de santé.
Nous avons dégagé 9 axes prioritaires. Et le premier
axe pour le moment, c’est la poursuite de la gratuité
des soins. Nous devons nous atteler à ce que les

médicaments soient mis à la disposition des
populations pour booster la gratuité des soins. Il y a
d’autres éléments que nous allons appréhender,
notamment la pratique de la médecine de proximité.
Nous voulons développer une médecine où les agents
de santé vont vers les populations. Ça sera la médecine
de famille avec les unités mobiles que nous allons
développer. Nous allons promouvoir la santé à travers
un changement de comportement. Au niveau de notre
priorité, il y a des réformes qu’on fera au niveau de la
formation parce qu’il faut adapter la formation aux
besoins des populations. Nous avons plusieurs axes
que nous allons développer, notamment le
rééquipement, la réhabilitation de nos infrastructures
afin de répondre aux besoins de nos populations. Le
Sida, c’est un volet important. Nous voulons améliorer
les indicateurs, notamment accroître le nombre de
personnes qu’on va mettre sous A.R.V (anti retro-
viraux). Nous pensons également qu’il faut améliorer
les indicateurs de la prévention de la transmission
mère-enfant. Actuellement, c’est l’indicateur le plus
faible. Nous allons promouvoir le dépistage. Nous
allons multiplier des campagnes mobiles de dépistage
pour permettre au maximum de populations de se

faire soigner».

Propos recueillis par T.A.B

« Au niveau de la santé, nous avons défini l’axe principal. C’est la réorganisation du système de santé.
Nous avons dégagé 9 axes prioritaires. Et le premier axe pour le moment, c’est la poursuite de la gratuité des soins. Nous devons nous atteler à ce que les médicaments soient mis à la disposition des populations pour booster la gratuité des soins. Il y a
d’autres éléments que nous allons appréhender,
notamment la pratique de la médecine de proximité.
Nous voulons développer une médecine où les agents
de santé vont vers les populations. Ça sera la médecine
de famille avec les unités mobiles que nous allons
développer. Nous allons promouvoir la santé à travers
un changement de comportement. Au niveau de notre
priorité, il y a des réformes qu’on fera au niveau de la
formation parce qu’il faut adapter la formation aux
besoins des populations. Nous avons plusieurs axes
que nous allons développer, notamment le
rééquipement, la réhabilitation de nos infrastructures
afin de répondre aux besoins de nos populations. Le
Sida, c’est un volet important. Nous voulons améliorer
les indicateurs, notamment accroître le nombre de
personnes qu’on va mettre sous A.R.V (anti retro-
viraux). Nous pensons également qu’il faut améliorer
les indicateurs de la prévention de la transmission
mère-enfant. Actuellement, c’est l’indicateur le plus
faible. Nous allons promouvoir le dépistage. Nous
allons multiplier des campagnes mobiles de dépistage
pour permettre au maximum de populations de se

faire soigner».

Propos recueillis par T.A.B
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