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Politique Publié le samedi 9 juillet 2011 | Le Patriote

Réconciliation nationale/ Alphonse Soro à Yopougon : “Que les bourreaux reconnaissent leurs crimes et demandent pardon”

© Le Patriote Par Emma
Réconciliation nationale: le président de l`Alliance pour le changement (APC), Alphonse Soro était à Abobo
Samedi 2 juillet 2011. Abidjan. Le président de l’Alliance Pour le Changement (APC), Soro Alphonse a parrainé une cérémonie de réconciliation dans la commune d’Abobo.
Le président du directoire de l’Alliance pour le Changement, Alphonse Soro, pense qu’il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs dans le processus de réconciliation nationale. Samedi dernier à Yopougon Toit-Rouge, le président de l’APC a beaucoup insisté sur la nécessité de la confession avant l’absolution. Pour lui, jusqu’ici, aucun auteur des graves crimes commis au cours de la crise postélectoral n’a encore reconnu les faits et demandé pardon. C’est la raison pour laquelle Alphonse Soro met en garde les autorités. Pour lui, s’il est vrai qu’il faut pardonner, au nom d’Alassane Dramane Ouattara, «la réconciliation nationale ne se fera pas à n’importe quel prix». Alphonse Soro estime qu’il y a d’abord un préalable à cette réconciliation si elle doit être sincère. Que les bourreaux reconnaissent leurs crimes et demandent pardon», a-t-il insisté. Car, selon le président de l’APC, ce qui s’est passé ne doit plus se reproduire en Côte d’Ivoire. «Aujourd’hui, il est important qu’on ne joue plus avec l’impunité. Il faut que celui qui a commis un crime soit en prison. Parce que c’est un criminel. La réconciliation ne peut se faire sans la justice», a-t-il martelé. A cet sujet, le président de l’APC a exhorté l’assistance a profité de l’appel à témoin de la Cour pénale internationale, pour introduire leur requête devant la juridiction internationale. «Vous avez deux semaines pour saisir la Cour pénale internationale. Il faut impérativement le faire maintenant. Car c’est elle qui peut régler vos problèmes de justice», a-t-il lancé à l’intention des victimes et des parents des victimes de la crise postélectorale. Le président du directoire de l’APC s’est également levé contre les accusations graves portées par les organisations internationales des droits de l’Homme sur l’action des FRCI à Yopougon. «Avant l’arrivée des FRCI, on tuait à Yopougon. Des gens tuaient. Ceux qui ont mis fin aux massacres, ce sont eux qu’on dit qu’on va poursuivre», s’est-il indigné. Avant d’asséner: «Je ne suis pas d’accord avec les associations internationales des droits de l’Homme. Il n’y a pas à poursuivre les deux camps. Il y a un seul camp qui a tué et qui doit répondre de ses actes». Le président Alphonse Soro, dans la même foulée, a demandé à ses collaborateurs d’engager une réflexion sur les rapports de Human Right Watch et Amnesty international. Aux partisans de Laurent Gbagbo qui rêvent encore d’un retour de l’ancien président d’arrêter de prendre leurs désirs pour de la réalité. «Gbagbo ne sera plus président de la Côte d’Ivoire. Il faut qu’on arrête de rêver. Ceux qui ont les armes, ressortez ave elles pour qu’on les remette aux FRCI. Ceux qui sont au Ghana, revenez en Côte d’Ivoire», a-t-il conseillé. Pour terminer, le président de l’APC a exhorté la jeunesse à devenir plus responsable et à abandonner les parlements et agoras qui ne peuvent rien apporter aux jeunes. Le président Alphonse Soro, après Yopougon-Toit Rouge, s’est rendu au grand parlement d’Abobo où il a délivré le même message.
Jean-Claude Coulibaly
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