L’affaire risque de faire grand bruit. Dans un courrier daté du 6juillet 2011 qu’il a adressé au Procureur, via le Parquet du Tribunal d’Abidjan, le commandant Issiaka Ouattara plus connu sous le pseudonyme de Wattao, responsable FRCI ( Forces républicaines de Côte d’Ivoire) du commandement Zone sud d’Abidjan, porte plainte contre MM. A. A. Marwan., S. Roham et S. Ghassan et autres pour « faux et usage de faux en documents administratifs, tentative d’assassinat et de corruption», à l’effet que ceux-ci subissent la rigueur de la loi. Des faits, rappelons-le, prévus et punis par les articles 284 et suivants du Code pénal.
La raison : ces trois individus ont proposé au haut gradé des FRCI la somme de 500 millions de FCFA pour exécuter S. Rafic et S.Fayez. A l’origine de cette histoire rocambolesque, digne du scénario d’un polar américain, une terrible bataille entre des « frères » Libanais pour le contrôle de la société ADAM Afrique, située à Koumassi et spécialisée dans la savonnerie. En fait, les trois mis en cause, dont deux, A. A. Marwan et S. Ghassan, sont actionnaires à Adam Afrique, tentent de récupérer l’entreprise en éjectant les frères S. Rafic et S. Fayez. Et pour parvenir à leurs fins, ils usent de tous les moyens, même ceux qui sont illégaux. Ils approchent, par l’entremise d’Ali J., le Cdt Wattao dont la zone de compétence abrite les installations d’ADAM Afrique, avec sous la main, une grosse prétendument délivrée par la 4ème Chambre Civile B du Tribunal de Première Instance d’Abidjan Plateau, qui aurait rendu un jugement dit civil correctionnel N°256/CIV-4B à son audience du 22 avril 2011. Lequel donne raison à M. S. Ghassan, en condamnant les frères S. Rafic et S. Fayez, à une forte amende (350 millions de FCFA), au titre des dommages et intérêts, et surtout ordonne leur expulsion et leur interdiction définitive de paraître sur le territoire de Côte d’Ivoire. Mais, la date de la Grosse (22 avril ?) éveille les soupçons du Cdt Wattao qui prend la peine de saisir le Tribunal, car à cette période l’administration n’avait véritablement pas repris le travail. Et stupeur, le document est un grossier faux. Il interpelle ces interlocuteurs. Mieux, il suggère de régler leurs différents à l’amiable d’autant que S. Ghassan, S.Rafic et S.Fayez sont des frères. Mais, S.Ghassan et ses amis ne l’entendent pas de cette oreille. A.A.Marwan et S. Roham, fils de S. Ghassan, reviennent à la charge et proposent cette fois, 500 millions de FCFA au commandant Wattao pour exécuter S. Rafic et S. Fayez. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le commandant Wattao s’offusque de cette « proposition indécente » et saisit immédiatement le Procureur de la république. La suite, on la connaît. C’est une plainte contre ces hommes qui n’ont trouvé d’autre solution de vouloir la mort de leurs frères. Un acte qui honore à la fois le Commandant Wattao et les FRCI.
Y. Sangaré
La raison : ces trois individus ont proposé au haut gradé des FRCI la somme de 500 millions de FCFA pour exécuter S. Rafic et S.Fayez. A l’origine de cette histoire rocambolesque, digne du scénario d’un polar américain, une terrible bataille entre des « frères » Libanais pour le contrôle de la société ADAM Afrique, située à Koumassi et spécialisée dans la savonnerie. En fait, les trois mis en cause, dont deux, A. A. Marwan et S. Ghassan, sont actionnaires à Adam Afrique, tentent de récupérer l’entreprise en éjectant les frères S. Rafic et S. Fayez. Et pour parvenir à leurs fins, ils usent de tous les moyens, même ceux qui sont illégaux. Ils approchent, par l’entremise d’Ali J., le Cdt Wattao dont la zone de compétence abrite les installations d’ADAM Afrique, avec sous la main, une grosse prétendument délivrée par la 4ème Chambre Civile B du Tribunal de Première Instance d’Abidjan Plateau, qui aurait rendu un jugement dit civil correctionnel N°256/CIV-4B à son audience du 22 avril 2011. Lequel donne raison à M. S. Ghassan, en condamnant les frères S. Rafic et S. Fayez, à une forte amende (350 millions de FCFA), au titre des dommages et intérêts, et surtout ordonne leur expulsion et leur interdiction définitive de paraître sur le territoire de Côte d’Ivoire. Mais, la date de la Grosse (22 avril ?) éveille les soupçons du Cdt Wattao qui prend la peine de saisir le Tribunal, car à cette période l’administration n’avait véritablement pas repris le travail. Et stupeur, le document est un grossier faux. Il interpelle ces interlocuteurs. Mieux, il suggère de régler leurs différents à l’amiable d’autant que S. Ghassan, S.Rafic et S.Fayez sont des frères. Mais, S.Ghassan et ses amis ne l’entendent pas de cette oreille. A.A.Marwan et S. Roham, fils de S. Ghassan, reviennent à la charge et proposent cette fois, 500 millions de FCFA au commandant Wattao pour exécuter S. Rafic et S. Fayez. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le commandant Wattao s’offusque de cette « proposition indécente » et saisit immédiatement le Procureur de la république. La suite, on la connaît. C’est une plainte contre ces hommes qui n’ont trouvé d’autre solution de vouloir la mort de leurs frères. Un acte qui honore à la fois le Commandant Wattao et les FRCI.
Y. Sangaré
