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Sport Publié le jeudi 14 juillet 2011 | L’expression

Entretien / Camara Ibrahim (Cellule de réflexion des entraîneurs) : « Les entraîneurs ivoiriens ne sont pas protégés »

Les techniciens nationaux du sport roi ont crée une cellule de réflexion pour bonifier leur métier, Camara Ibrahim entraineur de l’EJ Bingerville et membre de cette cellule a une idée du métier.
Où en êtes-vous avec l’amicale des entraîneurs de football de Côte d’Ivoire?
L’amicale se porte bien. Nous venons de créer au sein de cette amicale, une cellule de réflexion pour être beaucoup plus efficace sur certains dossiers, notamment le statut des entraîneurs. Elle est composée d’un groupe restreint d’une dizaine de personnes.
Les entraîneurs se sont retrouvés récemment autour d’un diner. De quoi a t-il été question ?
Dans la foulée de nos actions, nous avons décidé d’organiser un repas pour faire partager un certain nombre d’idéaux dans la convivialité. Nous en avons profité pour célébrer les sélectionneurs François Zahoui et Alain Gouamené. Spécialement Zahoui François a été honoré, parce qu’en tant que cadre local, il a qualifié les Eléphants avant terme pour la Can 2012. Ce n’était pas évident. Il y avait des réticences. C’est dire que si les conditions sont réunies, un entraîneur local est capable de faire un résultat comme un expatrié. Nous sommes fiers de lui.
Quels problèmes rencontrent les entraîneurs dans l’exercice de leur métier?
Les entraîneurs ne sont pas protégés. En Côte d’Ivoire on peut virer un entraîneur à tout moment. Il n’y a pas de contrat formel. On fait les choses à l’amiable. Il n’y a pas un cadre juridique dans lequel se signent les contrats entre dirigeants et entraîneurs. C’est pour cela qu’on insiste sur le statut. Par exemple, les conditions d’accès au métier d’entraîneur, les obligations des employeurs, les qualifications pour être entraîneur. De même que la question de l’après métier, notamment, la retraite, la Cnps etc. Il fallait qu’on se réveille.
Où en êtes-vous avec le projet de statut d’entraîneur ?
On a déposé une copie à la Ligue pro. On espère que les choses vont avancer. Ça peut se faire maintenant ou dans dix ans. Nous voulons tout simplement nous projeter dans l’avenir. Peut-être que ce n’est pas nous qui en bénéficierons. Si c’est le cas, au moins les jeunes qui arrivent pourront vivre de leur métier. Et pourront faire des projections.
Pouvez-vous expliquer ces actions à venir?
Nous allons faire le bilan des deux actions. Nous allons nous orienter vers la base, c'est-à-dire, les entraîneurs de DH, les centres de formation, et leur faire comprendre la nécessité de se former et assainir le milieu. Une véritable campagne de sensibilisation sera menée. Nous irons à Abobo, Yopougon, Koumassi etc. Pour organiser des rencontres débats avec les entraîneurs chevronnés et les entraîneurs expatriés. Nous allons mettre en place un plan de rencontre des autorités fédérales et étatiques à cet effet.
Réalisé par Moïse N’guessan
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