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Économie Publié le samedi 16 juillet 2011 | Nord-Sud

Investissements privés Paris-Abidjan : un nouveau mode de partenariat se dessine

Le Forum économique entre les investisseurs français et les opérateurs économiques ivoiriens sonne le début d’une nouvelle coopération bilatérale plutôt gagnant-gagnant.

Sensibiliser les investisseurs potentiels à venir faire fructifier leurs capitaux en Côte d’Ivoire qui redeviendra «dans une décennie, un Etat émergent ». Plus qu’une simple doléance, c’est un cri du cœur lancé par le président de la Chambre de commerce et d’industrie, à l’occasion du Forum économique franco-ivoirien auquel le Premier ministre français, François Fillon, a pris part. «Lorsque je dis que le secteur privé ivoirien souhaite désormais un nouveau mode de partenariat, ce n’est pas seulement pour des motifs économiques, c’est aussi parce qu’aujourd’hui le monde répond plus à une logique de coopération qu’à une logique d’affrontement », a déclaré Jean-Louis Billon. En fait, la Côte d’Ivoire comprend bien qu’elle ne peut et ne pourra se développer toute seule, sans l’appui de ses grands partenaires. Bien plus, ajoute Jean-Louis Billon, les acteurs économiques; doivent s’adapter à un monde interdépendant en perpétuelle évolution, gage du développement de leurs affaires. «Le monde économique ivoirien ne peut se soustraire à la mondialisation et doit se persuader qu’il doit compétir partout où il pense avoir des marchés », se convainc-t-il. «Mais si la France et ses acteurs économiques peuvent permettre d’élargir nos activités et d’en tirer des avantages, dans le cadre de partenariats gagnant-gagnant, ce sera que positif. Nous sommes preneurs parce que cette logique de coopération, nous en avons besoin », tranche M. Billon. Pour les entreprises encore hésitantes, pas de soucis. «L’environnement des affaires sera à l’abri de la corruption et des anti-valeurs. Nous ouvrons un nouveau chapitre», assure le Premier ministre ivoirien. Au fond, Guillaume Soro préjuge du succès du plan mis en route par le président Alassane Ouattara, qui comporte divers facilités en direction des secteurs productifs. L’initiative, de par son importance, pourrait à elle seule meubler un mandat présidentiel. Or, elle n'est qu'un aspect de l'ambitieux programme du nouveau pouvoir : stimuler une nouvelle économie propre, un réseau éducatif qui rendrait les jeunes compétitifs, s’ouvrir à l’extérieur mais surtout consolider l’ancrage des partenaires qui aident quand il le faut. Le Premier ministre français, François Fillon a bien perçu le message. «Les nombreuses entreprises qui sont venues avec moi vous le diront : nous sommes déterminés à rester votre partenaire le plus proche», a-t-il souligné, disant sa foi en la Côte d'Ivoire qui a le potentiel pour devenir « dans la décennie qui vient » un pays émergent. Il a rappelé l'effort financier exceptionnel et dit la disponibilité de la France à un nouvel effort, renonçant à une tranche de 650 milliards Fcfa de la dette bilatérale. Laquelle s'élève aujourd’hui à environ 2000 milliards Fcfa.

Lanciné Bakayoko
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